Rillieux-la-Pape, le 4 avril. L’air est doux, le soleil brille. L’atmosphère paisible de cette fin d’après-midi printanière est gâchée par les relents de gaz lacrymogène qui piquent le nez entre les barres d’immeubles du quartier des Semailles.
Visiblement choqué, Samy* se masse l’épaule. Il raconte avoir été brutalement extirpé de l’ascenseur de son immeuble par cinq agents de la police municipale sous les yeux de sa fille de 11 ans. « Quand j’ai vu les gaz lacrymogènes, je suis allé chercher ma fille qui jouait en bas. J’ai demandé aux policiers de laisser les enfants jouer. Ils m’ont flanqué par terre et m’ont dit de m’excuser. »
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