« Un projet au service de la montagne française », un outil de développement de la « green tech », un « catalyseur pour une transition »… C’était « mardi promotion », ce 18 février à Décines, près de Lyon. L’intronisation du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 (Cojop) dans les Alpes françaises s’est mué en un éloge de la « croissance verte ».
Au stade de Lyon, où sera installé le Cojop, élus et sportifs ont tenté de rassurer leurs détracteurs sur les aspects budgétaires et écologiques, devant un parterre de professionnels du ski et des représentants des plus grosses stations françaises.
L’ex-premier ministre et « conseiller spécial » des JO, Michel Barnier, a rappelé la nécessaire « sobriété » du projet, revendiqué comme le moins coûteux de ces dernières éditions. Lors de son bref passage à Matignon, le Savoyard avait eu le temps de signer un gros chèque en blanc de l’État (plus de 520 millions d’euros d’argent public) en octobre dernier, condition sine qua non pour l’attribution des Jeux aux Alpes françaises.
JO 2030 : des incertitudes budgétaires persistantes
Entre temps, Michel Barnier a été censuré et un budget austéritaire voté. L’inspection générale des finances (IGF) a quant à elle alerté sur les risques de « dérapages budgétaires » des JO 2030, dans des notes confidentielles révélées par France 2.
Interrogé à ce sujet, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke a reconnu que « certains projets ne pourront pas voir le jour ». « Il y aura un travail d’affinage », a complété Michel Barnier, qui a admis : « On a très peu de temps. »

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