L’action avait fait grand bruit le 2 mars 2024. Environ 300 militants écologistes, vêtus de combinaisons blanches et masqués, se sont introduits sur le site Arkema d’Oullins-Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Leur but : dénoncer par un coup d’éclat les pollutions aux Pfas, ces « polluants éternels » massivement présent dans l’eau et l’air de l’agglomération.
Durant l’action, des grillages ont été découpés au coupe-boulon, des vitres brisées et des murs tagués. Surtout, une banderole de 12 mètres carrés, portant l’inscription « poison » et une tête de mort, a été déployée au sommet de l’un des bâtiments.
Relaxés en première instance, huit militants d’Extinction Rebellion et Youth for Climate, interpellés ce jour-là, ont à nouveau foulé les bancs d’un prétoire ce mardi 11 février. Cette fois-ci devant la Cour d’appel de Lyon. En juillet dernier, les juges avaient pourtant estimé que leur condamnation serait « une ingérence disproportionnée dans l’exercice de la liberté d’expression ». Un jugement pas au goût du parquet, qui a fait appel de la décision, suivi par Arkema.
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