C’est un moment clef de la vie locale caladoise. Ce dimanche 26 janvier, près de 300 « conscrits » vont défiler dans la rue Nationale de Villefranche-sur-Saône. Dans un spectacle rodé depuis des générations, les jeunes hommes de 20 et 30 ans, et leurs aînés de 40, 50, 60 ans, etc. vont défiler en costume, un chapeau haut de forme sur la tête, le fameux gibus, avec les couleurs de leur classe, correspondant à leur année de naissance.
Ils participeront ensuite, pour la plupart, au banquet du dimanche. Entre « mecs ». Car, contrairement à de nombreuses communes environnantes du Rhône, de l’Ain, voire de la Loire, à Villefranche, ces moments restent réservés aux hommes, et rien qu’aux hommes. Une « discrimination fondée sur le sexe » contre laquelle a décidé de porter plainte le collectif « Nouvelle vague », via son avocate, Maître Violaine de Filippis-Abate, ce lundi 20 janvier. Un coup judiciaire contre une institution locale historique.
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