« Aujourd’hui, la protection de l’enfance n’est plus protectrice. » Solène Cornuel est directe. À 20 ans, cette Lyonnaise est une ancienne enfant placée de l’Aide sociale à l’enfance, plus connue sous le nom de « l’Ase » (anciennement, la « Ddass »).
Cette fin novembre, elle a déposé avec son avocat, Me Pascal Touhari, un recours contre la Métropole de Lyon, en charge de l’Aide sociale à l’enfance. Elle accuse la collectivité de l’avoir mise grandement en danger. À la suite de choix de ses référents, suivant son dossier à la Métropole, elle a échappé de peu à une agression et s’est retrouvée dans une situation de grande précarité.
Tortueuse, son histoire illustre les difficultés des « jeunes majeurs », ces anciens enfants placés âgés de 18 à 21 ans, toujours pris en charge par les services de l’Ase. Nombreux sont ceux à être exclus de ces prises en charge et à finir directement à la rue.
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