Sa torchère enflammée est devenue l’un des marqueurs de l’horizon lyonnais. Pendant longtemps, quand on pensait industrie à Lyon, on pensait à la raffinerie de Feyzin. Mise en service en juillet 1964, l’usine est une nouvelle venue dans le couloir de la chimie (devenu Vallée de la chimie), au sud de Lyon, qui compte surtout des industries textiles et pharmaceutiques. L’ère est à la désindustrialisation des villes. Il est donc à ce moment-là impensable d’installer une raffinerie à Lyon. Celle-ci devait traiter 1,7 millions de tonnes de pétrole par an, et produire des dérivés, utiles à l’industrie chimique.
L’installation marque le paysage avec ses dix réservoirs, ses huit sphères de stockage et ses deux cylindres. Le quartier des Razes, à Feyzin, se retrouve alors enclavé entre l’autoroute et la raffinerie. Quelques voix de riverains s’élèvent très localement contre les nuisances. Mais, au-delà de Feyzin, l’installation d’une raffinerie n’inquiète pas vraiment dans la région.
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