La pilule est mal passée. En marge de comités centraux d’entreprise, les 16 et 17 octobre dernier, le groupe allemand Bayer, géant mondial des médicaments et produits phytosanitaires, a annoncé la suppression de 400 postes en France. Le plan social devrait particulièrement toucher le Rhône : en plus du siège français de Bayer situé à Lyon, le géant des pesticides dispose d’un important site à Villefranche-sur-Saône.
Dans un communiqué, une intersyndicale (CFDT, CGT, FO) a dénoncé « un sacrifice des salariés » au service d’une restructuration décidée pour des motifs économiques. Depuis le rachat de Monsanto, le producteur du très controversé pesticide Roundup visé par de nombreux procès aux États-Unis, l’action Bayer est dans le rouge. Elle aurait perdu 73% de sa valeur depuis l’été 2018.
Ces amendes infligées à Bayer de l’autre côté de l’Atlantique auraient indirectement un impact sur les manutentionnaires de Villefranche-sur-Saône.

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