L’ambiance est un peu triste, ce lundi matin d’octobre, à l’atelier du Chat perché à la Guillotière (Lyon 7e). Les deux salariés de cette association iconique de la réparation de bicycle sont au travail. Mathilde Garruchet, la tête dans l’administratif, et Thomas Anthonioz en train de réparer des deux-roues.
Dans le grand hangar, la pluie tambourine sur la tôle de l’atelier. Plus discret, un géomètre parcourt les lieux. Pour la première fois, il est venu faire des relevés en prévision du futur déménagement de l’atelier.
À l’extérieur, de grands renforcements ont été mis sur les portes de l’Annexe et de l’Établissement communal de la Guillotière (ECG), deux squats et lieux de vie récemment expulsés, qui jouxtent les lieux. De quoi rendre Thomas Anthonioz un peu morne.
Le réparateur de vélo fait partie du « Chat » depuis 2008. À l’époque, l’association avait trouvé refuge au squat du Boulon, à Villeurbanne. « Le squat fait partie de l’histoire du Chat », constate-t-il. Alors, forcément, les expulsions récentes lui mettent du vague à l’âme. D’autant qu’elles annoncent un futur départ de l’îlot Mazagran.
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