8 millions d’euros d’argent public, une zone humide menacée et un cruel manque d’informations. Le collectif Bordelan, regroupant plusieurs associations écologistes s’oppose, en l’état, au projet de construction d’un port de plaisance au nord de Lyon.
Début janvier, Rue89Lyon s’était rendu à Anse, au bord de la Saône. Il pourrait y être creusé le « plus grand port de plaisance fluvial de France », pour la modique somme de 32 millions d’euros. L’expression est signée Daniel Pomeret, maire d’Anse, conseiller départemental centriste, aux manettes du projet depuis 1997 et du territoire depuis 1995.
Nous vous racontions alors les enjeux environnementaux et sociaux autour de cette zone humide. Elle est devenue une zone d’aménagement concertée (ZAC) de 64 hectares en 2013. Mais 11 ans plus tard, toujours pas de port de plaisance et ses 350 anneaux à l’horizon. Pire, le Bordelan patauge et les retards s’accumulent.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…