Oullins-Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Un restaurant vient de rouvrir, en avril, après cinq jours de fermeture administrative. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) lui a ordonné de fermer ses portes le temps de régler plusieurs problèmes importants d’hygiène.
Le restaurateur, ayant préféré rester anonyme pour éviter une mauvaise publicité, nous accueille dans sa salle. Il ne décolère pas. « On a la cuisine entièrement ouverte, tout est nickel. On ne triche pas, on ne cache rien. D’ailleurs, les clients sont revenus dès qu’on a rouvert. C’est une preuve de leur confiance », plaide-t-il.
Plus au nord, dans le 1er arrondissement de Lyon, ce jeune chef d’un petit restaurant se prépare lui à la visite inopinée de la DDPP ou de son prestataire, Bureau Veritas. Il confie : « Il y a une crainte générale. On essaie déjà d’avoir de bonnes pratiques, mais là, ils cherchent la petite bête. C’est une pratique particulière de contrôler peu, puis de se dire « on casse la gueule à tout le monde », tout d’un coup ».
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