Il est midi, une petite foule d’étudiant·es se presse pour sortir des cours. Ils commencent à faire la queue devant l’entrée du restaurant Crous des Quais (Lyon 7e). « Entre 12h et 13h c’est le « pire » moment car tout le monde a sa pause en même temps », lâche Hugo, étudiant à Lyon 3. Au bout de quelques minutes, la file s’allonge. Avant de pouvoir manger, les étudiant·es devront attendre une vingtaine de minutes.
« Quand on a une heure de pause c’est chaud et c’est moins agréable pour manger », raconte Weziza, étudiante à Sciences Po Lyon. « Une fois la queue était trop longue on est parties », renchérit son amie.
La plupart des étudiant·es rencontré·es estiment que le restaurant des Quais est loin d’être le pire. Sur le campus de la Doua, à Rockefeller (Lyon 8e) ou encore à Bron, sur le campus de Lyon 2, l’attente peut dépasser une heure. « Il y a toujours une queue gigantesque à l’heure des repas », témoigne un étudiant du campus.
À l’heure où la précarité étudiante est de plus en plus forte, les repas aux « tarifs Crous », à 3,30 euros et un euro pour les boursier·ères, sont plus qu’indispensables pour la population estudiantine de la métropole.
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