« La police est venue ici. Ils criaient dégage, dégage ! »
Elisabeth est encore sous le choc ce mercredi 17 janvier. L’air agité, elle nous raconte comment les policiers sont arrivés dans la matinée pour l’expulser. Sous ses yeux, il ne reste qu’un tas de ruine. Trempée par la pluie, elle pointe du doigt les débris du campement où elle vivait : « On a pu récupérer quelques affaires mais ils ont tout cassé ».
Comme nous le racontions il y a un mois, la menace d’une expulsion pesait déjà sur les épaules des habitants du campement, situé le long des rives du Rhône, en contrebas du Cours d’Herbouville (Lyon 4). Ils avaient déjà l’habitude de fuir les lieux, soumis aux fréquentes crues du fleuve. La situation redoutée est devenue réalité ce mercredi matin. Une vingtaine de personnes, dont une majorité de Roms, ont dû fuir le bas du quai pour se réfugier sur le trottoir, sans qu’une solution d’hébergement d’urgence ne leur soit proposée.



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