« Gouvernance verticale », « dogmatisme », manque d’écoute et d’échanges avec les communes. Il n’est pas une séance du Conseil de la Métropole de Lyon qui ne soit pas émaillée d’attaques contre l’exécutif écologique, élu en 2020, et plus spécifiquement son président, Bruno Bernard. Celle qui a débuté ce lundi 11 décembre, sur le très clivant débat d’orientation budgétaire, n’a pas fait exception à la règle.
Une minute de silence y a d’abord été respectée en la mémoire de Gérard Collomb, décédé le 25 novembre dernier des suites d’un cancer. Dans la foulée, le président de la Métropole a annoncé que la station de métro Gare de Vaise, sur la ligne D, serait renommée en l’honneur de l’ancien maire de Lyon, qui a fait ses armes dans le 9e arrondissement, là où il a débuté sa carrière politique.
Métropole de Lyon : des critiques anciennes
Mais s’il est un héritage passé sous silence dans les hommages rendus après sa mort, le 25 novembre dernier, c’est certainement la création de la Métropole de Lyon, superstructure rassemblant les compétences de l’ancienne communauté urbaine et du département du Rhône. Peut-être parce que c’est l’un des accomplissements les plus controversés de Gérard Collomb. Aussi parce que cette collectivité à statut particulier, unique en France, a été pensée et construite par et pour l’ancien maire de Lyon.
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