En quinze ans de service, les psychiatres du pôle médico-psychologique régional (SMPR) de Corbas n’ont jamais vu ça. Depuis cet été, plus aucun médecin généraliste n’est en poste pour assurer le suivi des détenus. L’unité sanitaire, d’ordinaire composée de plusieurs médecins – jusqu’à six ces dernières années – rattachés aux Hospices Civils de Lyon (HCL), tourne aujourd’hui seulement avec un petit groupe d’infirmiers.
“Les soins du quotidien ne sont plus du tout réalisés. Quand on interpelle pour le cas d’un détenu, on a une réponse dans les dix, quinze jours”, raconte une psychiatre, rattachée quant à elle à l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Lyon.
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