Ils ont toujours été sous pression, mais celle-ci semble s’être intensifiée ces dernières années. Peu connus du grand public, les inspecteurs des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) ont une tâche ingrate s’il en est : surveiller les entreprises dites « Seveso » de la Vallée de la chimie. Ces dernières années, ils ont été fréquemment mis sur le grill, dernièrement avec le scandale des perfluorés.
Tenant leur nom de la catastrophe industrielle italienne de Seveso, ces usines, connues pour leur dangerosité (dans la région, on pense à l’usine Arkema de Pierre-Bénite, à la raffinerie de Feyzin, etc.) sont étroitement surveillées par les services de l’État. Du moins, quand ceux-ci en ont les capacités. Depuis plusieurs années, ce service est rarement au complet. « On ne pourvoit pas tous les postes », commente Isabelle Rousseau, permanente du syndicat CFDT à la Dreal Auvergne Rhône-Alpes. Or, ce manque, plus qu’ailleurs, peut s’avérer très problématique.
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