C’était à peu près il y a un an jour pour jour. De façon conjointe, les principaux acteurs du fluvial à Lyon, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et les Voies navigables de France (VNF) présentaient les chiffres en demi-teinte du transport fluvial. Une année qui était alors « pas mauvaise, mais pas au niveau », pour reprendre Cécile Avezard, directrice territoriale des VNF Rhône Saône.
Un an plus tard, aucun point presse n’a été organisé. Malgré les espoirs et les promesses, les résultats ne sont pas meilleurs. Avec 4,94 millions de tonnes transportées sur le bassin Rhône Saône en 2022, les chiffres sont stables, voire très légèrement en baisse, par rapport à 2021 (4,95 millions). Ils sont encore très loin de l’année de référence 2019, avant la crise Covid. À l’époque, on parlait de 6 millions de tonnes transportées par an.
Un chiffre qui était déjà à l’époque bien inférieur au potentiel de transport du fleuve. En règle générale, il est d’usage de dire que le Rhône pourrait accueillir, sans changement des infrastructures existantes, deux à trois fois plus d’activité. Un vœu pieux jusqu’à aujourd’hui.
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