Koné Alfonso dit avoir 16 ans et quelques mois. Originaire de Côte-d’Ivoire, il est arrivé à Lyon le 11 avril, après un passage par le Mali puis les « campos » italiens.
« J’étais maltraité au pays, j’avais besoin de soins, explique-t-il en exhibant de nombreuses cicatrices et un œil opaque. Quand nous avons déménagé au Mali, mon père a été enlevé et ma mère maltraitée. Je voulais partir. »
À Lyon, Koné Alfonso a suivi le parcours classique des jeunes en situation de migration : deux mois à l’hôtel Akena, à attendre la décisive évaluation de minorité effectuée par l’association Forum Réfugiés pour le compte de la Métropole de Lyon. Comme beaucoup d’entre eux, Koné Alfonso a vu sa minorité remise en question.

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