« Avant, on était dans la rue, sous les ponts. Si la mairie nous dit de partir, on va aller ou ? »
C’est la question que pose Simi à l’assemblée réunie, ce samedi 3 juin, pour une réunion publique de soutien contre l’expulsion du squat de la maison Sans-Souci (Lyon 3e). Propriété de la mairie de Lyon et squattée depuis trois ans, la demeure et sa cinquantaine d’habitants, dont plusieurs femmes enceintes et enfants, sont expulsables depuis le 15 mai. La veille, la police a défoncé les portes de la maison et des chambres, dans l’objectif de recenser les habitants et de préparer l’évacuation définitive du bâtiment.
Depuis la fin de la trêve hivernale, le 31 mars, de nombreux squats de Lyon se retrouvent dans des situations similaires. Le jeudi 1er juin, la maison du Zola, à Villeurbanne, et sa douzaine d’habitants ont été expulsés par les forces de l’ordre. Le mercredi 7 juin, le squat Duracuire, à Caluire, un ancien centre médico-psychologique (CMP) dépendant du Vinatier, devait également être évacué. La convention établie entre les occupant·es et le promoteur privé, Carré d’Or, touche à sa fin, malgré une prolongation de plusieurs semaines.
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