1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Grenade lacrymogène dans un appartement à Lyon : un an après, l’affaire classée sans suite

Le 8 janvier 2022, une grenade lacrymogène arrivait dans l’appartement de Kady Matondo et ses quatre enfants à Lyon. Plus d’un an plus tard, la vie de famille reste bouleversée par l’évènement. Ni sa demande de relogement, ni le volet judiciaire n’ont avancé.

Édition abonnés
Kady Matondo, face à la fenêtre de son appartement, brisée par une grenade lacrymogène, le 8 janvier 2022 à Lyon. ©MA/Rue89Lyon

L’ancienne chambre des filles de Kady Matondo est maintenant inoccupée. Sur les trois lits, aucune couette ne vient accueillir le sommeil des enfants. Dans le fond de la pièce, deux valises cachent des brûlures circulaires, stigmates restants de la grenade lacrymogène arrivée dans son appartement un an auparavant.

Le 8 janvier 2022 vers 15h30, Jade, la plus âgée des trois filles se prépare dans sa chambre. La famille doit sortir manger à l’extérieur. Une grenade lacrymogène brise un carreau de la fenêtre, pénètre dans la pièce et explose. Elle délivre 7 palets brûlants qui inondent la pièce de gaz. Kady Matondo, son fils et ses trois filles évacuent l’appartement.

Dans la rue, une poignée de manifestants contre les restrictions sanitaires et la politique d’Emmanuel Macron, se dispersent, déjà échaudés par les tirs précédents. Les policiers entrent dans l’immeuble, dont la porte a été ouverte par les voisins, pour jeter les palets encore fumants par la fenêtre, avant d’appeler les pompiers.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#Justice

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options