Conséquences : des vies en suspens, du stress et des difficultés professionnelles pour les personnes en attente. Celles-ci ont décidé de se mobiliser mardi 2 mai pour interpeller la préfecture.
Des accusés de réception et des courriers qui s’accumulent. Malika G. a rassemblé dans de petites pochettes plastiques toutes les démarches qu’elle a effectué auprès de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), puis de la préfecture du Rhône pour obtenir une protection et un titre de séjour.
Le 6 mai 2021, Malika G. a obtenu le statut de réfugiée. Elle était en France depuis deux ans, après avoir fui le Maroc, où elle était menacée. Elle aurait dû recevoir une carte de séjour pluriannuelle dans un délai de trois mois. Aujourd’hui, elle n’en a toujours pas vu la couleur.
Cette mère de famille enchaîne les récépissés de demande de titres de séjour de six mois, qui la maintiennent dans une situation précaire et l’empêchent de voyager hors de l’Union européenne.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€. Contribuez à consolider un média indépendant à Lyon, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…