Comme l’avait redouté le renseignement territorial dans une note dévoilée par Europe 1, les jeunes sont de plus en plus nombreux·ses à descendre dans les rues du pays. Le mardi 28 mars, une 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a réuni 30 000 personnes d’après les syndicats (12 500 selon la préfecture) à Lyon. Les lycéen·nes étaient présent·es en nombre, venu·es d’une dizaine d’établissements scolaires bloqués. Les ados de la cité scolaire Lacassagne (Lyon 3e) ont apporté leur propre banderole, peinte avec soin, tandis que celles et ceux de Saint-Just sont allés prêter mains fortes aux étudiant·es de l’université Lyon 3.
Même la Manufacture des Tabacs, campus principal de l’université Lyon 3 et point de départ récurrent des manifestations contre la réforme des retraites, s’y est mise. Habituellement la grande absente des mouvements sociaux, la fac a été bloquée au petit matin par certain·es de ses étudiant·es. Une cohorte d’étudiant·es et de militant·es d’extrême droite ont d’ailleurs essayé sans succès de les en déloger.
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