Nombreux sont les enfants à se rêver archéologues. L’image d’Épinal de ce métier nous renvoie à la découverte de trésors anciens et momies enfouies en Égypte depuis des centaines d’années. Ces archéologues-là sont pourtant bien minoritaires.
En France, c’est aujourd’hui l’archéologie dite « préventive » qui emploie le plus, avec 450 chantiers par an. Les genoux dans la terre, été comme hiver, des archéologues déterrent et dépoussièrent les vestiges des siècles derniers sur tout le territoire français. Sans ces fouilles, ces vestiges auraient été détruits par de nouvelles constructions et n’auraient pas pu être analysés.
À Lyon, lors de chaque manifestation syndicale contre la réforme des retraites, on peut apercevoir un cortège des archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) situé à Bron. Loin des fantasmes autour du métier, ces professionnel·les viennent visibiliser leurs difficiles conditions de travail et la précarité du début de carrière. « Fouiller jusqu’à la tombe ? Non ! », affichent-ils sur leur banderole.
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