« Vous avez un choix moral à faire », avait lancé Vincenzo Vecchi au président de la cour d’appel de Lyon le 24 février dernier. Un mois plus tard, la juridiction lyonnaise avait tranché. Et refusé de remettre Vincenzo Vecchi à l’Italie.
Une décision sur laquelle le parquet a – enfin – décidé de s’aligner. Après avoir formé un pourvoi en cassation contre les arrêts rendus par les cours d’appel de Rennes et d’Angers, le parquet a décidé ce mardi 28 mars de s’incliner face à celle de Lyon.
Pour rappel, Vincenzo Vecchi est un militant anticapitaliste et antifasciste italien, traqué par son pays depuis plus de dix ans. Son tort est d’avoir participé au contre-sommet de Gênes en 2001, qui a rassemblé près de 300 000 manifestant·es venu·es de toute l’Europe.

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