« Essentielles », « premières lignes ». Au plus fort de l’épidémie de covid-19, Maryse Simula et Fadila Bellahcen ont continué de tenir les caisses de leurs supermarchés, à Villeurbanne et Saint-Genis-Laval. Aujourd’hui, les deux hôtesses de caisse, comme elles se présentent, sont aussi les premières témoins de l’inflation et du nombre grandissant de clients qui peinent à joindre les deux bouts. Quand elles ne se retrouvent pas elles-mêmes à compter leur sous.
À plus de 50 ans, ces deux mères de famille gagnent à peine plus de 1300 euros net. La réforme des retraites voulue par le gouvernement – qui prévoit le report de l’âge légal de départ à 64 ans – va les toucher de plein fouet (voir encadré).
Leurs deux histoires, pourtant différentes, illustrent concrètement ce que sont les parcours de vie spécifiques aux femmes, entre temps partiels, congés parentaux, carrières morcelées et salaires plus faibles que les conjoints.
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