Gare à ne pas se prendre un bambin dans les genoux. Ce mercredi après-midi, cinq enfants se retrouvent avec leurs mères dans la chambre de Happy* (les prénoms avec une astérisque ont été modifiés), une habitante du squat de la rue Ducroize, à deux pas de Grandclément, à Villeurbanne.
Jouant et gesticulant de partout, Leïa* six ans, Lucas*, cinq ans et Henry*, quatre ans, se sont arrêtés cinq minutes, impressionnés par l’objectif de l’appareil photo. En vacances scolaires, ils sont restés avec leurs mères, ce mercredi. Lucie*, un an et demi, sommeille dans les bras d’une maman.
En ce début février particulièrement froid, un petit chauffage d’appoint permet de garder la pièce à bonne température. Dans la pièce, on retrouve tout le nécessaire pour accueillir une famille : un frigo, un micro onde, un canapé… À côté, les jeunes mères discutent. Originaires du Nigéria, elles sont arrivés dans le squat en juillet 2022. Pour la plupart, elles ont quitté un autre squat pour se réfugier ici, entre elles.
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