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Plongée dans la culture drag de Lyon : « C’est la deuxième ville de France »

Gemini K, Pandore, Catherine Baise-en-ville… Si ces noms ne vous disent rien, les artistes drags qui les portent font pourtant partie de la scène drag de Lyon. Plongée dans une culture drag à la lyonnaise, qui n’a rien à envier à celle de la capitale.

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Plusieurs centaines de personnes font la queue devant l’entrée du Boomrang, au croisement de la rue de l’Épée et de la rue Gutenberg, à la Guillotière. Le public attend dans le froid de la fin du mois de novembre que les portes du tiers-lieu culturel peinturluré ouvrent. Après être entrés, les spectateur·ice·s se réchauffent autour d’une bière servie dans un écocup aux couleurs du Ninkasi et attendent impatiemment le début du drag-show. Gemini K, drag queen lyonnaise, monte enfin sur scène sous un déferlement d’applaudissement et de cris enthousiastes.

« Le drag est une expression festive du genre où on s’amuse à déconstruire notre propre identité à travers un personnage et à travers des performances », explique-t-elle.

Le principe du drag est de reprendre les stéréotypes de genre et de pousser le curseur le plus loin possible. Un drag king fera souvent appel à des accessoires typiquement « masculins » – haut-de-forme, pipe, costard, moustache – quand une drag queen aura souvent des vêtements très courts et plein de couleurs, une coupe de cheveux extravagante, des ongles démesurés, un sac à main, des talons hauts…

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