
Le point actualisé au 9 juin sur l’évolution de l’épidémie de Covid à Lyon, dans le Rhône et la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’évolution continue de s’améliorer malgré une vigilance sur l’évolution de certains variants.
À Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes, les indicateurs de l’épidémie de Covid continuent d’indiquer une tendance à la baisse.
Avec un niveau de dépistage plus stable, l’incidence du virus ainsi que la positivité des tests continuent ou sont repartis à la baisse. La décrue à l’hôpital se poursuit également. Ainsi au 5 juin, dans le Rhône :
- le taux d’incidence global sur une une semaine indiquait un peu moins de 80 cas pour 100 000 habitants
- le taux d’incidence des plus de 65 ans était encore plus faible, de 20 à 36 cas pour 100 000 habitants en moyenne selon les tranches d’âges.
- le taux de positivité était toujours dans le vert à hauteur de 2,4% de tests positifs
- dans la métropole de Lyon, au 4 juin, le taux d’incidence globale sur une semaine s’élevait à 91 cas pour 100 000 habitants. Un niveau jamais atteint depuis le début des indicateurs à l’échelle des métropoles lors de la deuxième vague de l’automne 2020.
Covid : dans le Rhône, toujours un œil sur les variants
Dans les hôpitaux de la région, le taux d’occupation des services de réanimation par des patients Covid s’élevait à 42% au 8 juin. Un niveau plus connu depuis le 10 octobre 2020, signe d’une véritable décrue dans les services hospitaliers. Dans les hôpitaux du Rhône, au 7 juin, 400 patients Covid+ avaient été hospitalisés en moyenne sur une semaine (-10% sur une semaine). Dont 100 environ en réanimation (-20% sur une semaine).
Du côté des variants, la situation semble rester stable. Toutefois, dans l’Ardèche la part des variants brésilien et sud-africain a quadruplé depuis le 31 mai. Elle connaît des évolutions importantes depuis la mi-mai environ dans le département.
Dans le Rhône, la part non identifiable dans les analyses des tests positifs continue d’augmenter. Nous en parlions la semaine passée. Elle s’élève à 20% des tests au 5 juin. En augmentation, lente mais quasi constante, depuis début mai (8% au 1er mai). Mais dans le même temps, la part de tests positifs analysés a chuté pour atteindre environ 50%.


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