Quant à la nouvelle majorité écologiste à la tête de la Métropole, elle mise sans surprise sur le développement des transports en commun pour régler le problème du « bouchon lyonnais ». Une position qui fait bondir Gilles Gascon (LR), maire de Saint-Priest et ardent défenseur du projet.
La nouvelle était tombée pendant les fêtes de fin d’année, un 27 décembre 2016. Par décret, l’État actait le transfert à la Métropole du bout d’autoroute A6-A7 qui traverse Lyon. C’était le début du déclassement (lire par ailleurs).
Grâce à cette évolution réglementaire, la Métropole pouvait commencer à faire évoluer cette route (devenue M6-M7) en boulevard urbain. Et ainsi mettre fin à une aberration lyonnaise : le passage d’une autoroute au cœur de Lyon. C’était Noël pour Lyon, pas nécessairement pour les communes de l’Est lyonnais.
Le président de la Métropole d’alors, Gérard Collomb détaillait les étapes de cette transformation majeure : interdiction du trafic de poids lourds, créations de voies dédiées au transport en commun…
À l’époque, Gérard Collomb s’était voulu rassurant en direction des élus de l’Est qui craignent un report du transit sur leurs routes : ce déclassement s’accompagnerait de la réalisation d’un Grand contournement autoroutier à l’Est, préféré au COL (Contournement Ouest de Lyon).
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