
Infiltration présumée d’entreprises liées à la mafia calabraise, fraudes et irrégularités. Nouveau coup de frein pour la ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin : l’Olaf, le gendarme européen de la lutte contre la fraude a décidé ce 5 février d’ouvrir une enquête.
Saisi fin 2014 par les Euro-députés EELV Michèle Rivasi et Karima Delli, l’office anti-fraude semble considérer les éléments fournis par l’opposant Daniel Ibanez comme suffisamment intéressants et recevables pour se pencher sérieusement sur le dossier.
Dans un mail, l’Olaf, qui enquête habituellement sur les fraudes au détriment du budget de l’Union Européenne, assure que « l’ouverture de l’enquête ne signifie pas qu’il y a effectivement fraude ». Présomption d’innocence oblige. Et durant l’enquête, aucune information ne sera dévoilée afin de ne pas entraver les recherches ou la justice, si la justice entre en jeux.
Allez OLAF !
no tav
Ces dictateurs ne représente dans les urnes qu'une toute petite partie du peuple mais ils bloquent tous les projets du pays.
Et s'il es démontré qu'il es inutile et coûteux, on le fait quand même ?
Et si le président de LTF affirme que la ligne existante n'est pas saturée, on le fait quand même ?
Et si le président de LTF dit que le trafic ne passera plus par la France mais que maintenant c'est la Suisse qui capte le trafic, on le fait quand même ?
Et si on ne sait toujours pas comment le financer et quel sera sa rentabilité économique, on le fait quand même ?
Et si ce projet résulte d'une logique technocratique dépassée, comme le dit un député UMP de Savoie, on le fait quand même ?
Et si tout le trafic de marchandises (rail-route) France-Italie est en capacité d'être transférer sur la ligne existante, rénovée pour 1 milliard d'€, on le fait quand même ?
Et si le président de LTF dit "Dans ce contexte de réflexion nationale autour de ces ouvrages, ce n'est pas le maillon du Lyon-Turin qui serait prioritaire, alors que d'autres, plus importants, sont à revoir.", on le fait quand même ?
Et si le président de LTF dit :"Nous avions introduit une idée de justification quantitative ; c'est-à-dire, lorsqu'il n'y aura plus de place pour faire passer les marchandises, il faudra disposer d'une capacité nouvelle.".et plus loin."L'argument qui consistait à dire que le tunnel existant allait être saturé n'a plus lieu d'être." , on le fait quand même ?
Et si l'argument avancé depuis de nombreuses années sur l'augmentation des flux européens qui justifiait le Lyon-Turin n'existe plus, ce qu'admets le président du Lyon-Turin, on le fait quand même ?