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Le groupe EELV à la Région voudrait « assurer la transparence » de Rhône-Alpes Cinéma

Nous plaidons pour un EPCC (établissement public à caractère culturel, ndlr) ou un financement direct, sur le modèle d’autres régions en France, non pas dans le but de choisir les films, mais dans celui d’assurer la transparence nécessaire à l’utilisation de fonds publics. Cela n’a rien d’extraordinaire : pour toutes les autres disciplines artistiques (spectacle vivant, …

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Nous plaidons pour un EPCC (établissement public à caractère culturel, ndlr) ou un financement direct, sur le modèle d’autres régions en France, non pas dans le but de choisir les films, mais dans celui d’assurer la transparence nécessaire à l’utilisation de fonds publics.

Cela n’a rien d’extraordinaire : pour toutes les autres disciplines artistiques (spectacle vivant, livre, théâtre…), on a un vote des élus après instruction par des professionnels et présentation dans une commission dédiée. Cela ne fait pas des élus régionaux des censeurs du livre ou du théâtre, mais des élus conscients de la bonne répartition de l’argent public.

C’est bien le rôle du politique que d’assurer la transparence des choix nécessaires à l’octroi d’argent public. C’est aussi au politique de garantir l’équité d’accès aux financements pour les créateurs et les territoires.

En 2010, la cour administrative d’appel de Lyon avait déjà annulé la convention liant la Région à RAC (Rhône-Alpes Cinéma) au motif que, laissant une société le soin de répartir une subvention, le conseil régional avait « méconnu sa propre compétence ». Jean-Jack Queyranne (président PS de la Région, ndlr), en avril 2011, s’était entêté en faisant adopter par la Région une nouvelle convention à nouveau illégale.

L’existence de Rhône-Alpes Cinéma n’est pas remise en cause. Il suffira d’une délibération de la Région pour modifier le mode de financement afin d’en garantir la légalité, ainsi que la pérennité des aides en cours. Pour cela, il faut juste que Jean-Jack Queyranne change d’attitude et accepte l’arbitrage de la justice.


#Cinéma

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