
Des commissions ont été mises en place depuis plusieurs mois, qui ont réuni élus du conseil général et du conseil communautaire pour mettre à plat les enjeux en présence sur le territoire de l’agglo. Mais depuis sa réélection à la tête du Grand Lyon, Gérard Collomb a décidé de travailler sur la question en petit comité. Très petit, même, car composé, en plus du président du Grand Lyon lui-même, de seulement trois personnes. Les trois heureux informés étant :
- Michèle Vullien, maire de Dardilly (groupe Synergies-Avenir ), qui a aidé à ce que Gérard Collomb retrouve la tête du Grand Lyon avec les voix des maires centre-droit des petites communes de l’Ouest lyonnais,
- Richard Brumm, fidèle de Gérard Collomb, son adjoint au finances à la Ville de Lyon étiqueté société civile, et inscrit dans le groupe « Centristes et indépendants » au Grand Lyon,
- Groupe dans lequel se trouve également le troisième homme, Roland Crimier, maire UDI de Saint-Genis-Laval.
A l’UMP, on aurait aimé assister également aux petites réunions entre amis. Laurence Balas, conseillère communautaire UMP élue dans le 6e arrondissement, s’est donc saisie du micro pour déclarer :
« Nous ne comprendrions pas de ne pas être associés à un processus aussi important. (…) Ce serait inacceptable. Nous demandons plus d’ouverture et de transparence. »
Gérard Collomb a expliqué avoir choisi un nombre restreint de conseillers communautaires pour « préparer » la mise en place d’une commission Métropole, dans laquelle tous les groupes seront représentés. Il ne pourra de toutes façons pas faire sans car, comme il l’a lui-même souligné, « c’est la loi ».
La création de la « vraie » commission n’a pas de date fixée ; un bilan d’étape devrait être communiqué aux élus en juillet.