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L'Archiguide
D’après « Grand Lyon, architecture contemporaines », un guide pour l’amateur d’architecture, un outil pour le chercheur. Un blog qui permet de lire dans l’agglomération lyonnaise l’évolution architecturale contemporaine.
De longue date, les collines de l’Ouest lyonnais se sont inexorablement peuplées de tristes architectures oubliant même ce qu’elles pastichaient.
En des temps oubliés, où l’optimisme du devenir faisait taire les conformismes et inspirait l’architecture, François Régis Cottin et Jean Prouvé ont osé un immeuble de béton, de métal et de verre, écrin de monumentales frondaisons. Ils libérèrent les logements de la contrainte de murs indestructibles. Les cloisons en bois devenaient mobiles.
Le parler populaire baptisa ce rayon de lumière argenté, émergeant de la médiocrité ambiante, du nom d’un train de rêve : Le Mistral.
par Jacques Rey
Adresse : 44 rue de la Favorite 69005 Lyon
date de livraison : 1962
Destination : Logements
Architectes : François-Régis Cottin, Alain Chastel, Marcel Dallière
Façades : Jean Prouvé
Maître d’ouvrage : SCI Les Cèdres
Latitude : 45°45’25.73″N
Longitude : 4°48’32.78″E
La décennie :1945-1965La France panse ses blessures. Lyon dénombre plusieurs quartiers entièrement détruits. Naissance du mouvement moderne international né de la croissance urbaine, de la révolution industrielle, du passage du rural à l’urbain et de la planification centralisée. Le besoin en logements et en usines est immense. Le bâtiment s’industrialise. Naissance de quartiers nouveauxdate de livraison : 1962
Destination : Logements
Architectes : François-Régis Cottin, Alain Chastel, Marcel Dallière
Façades : Jean Prouvé
Maître d’ouvrage : SCI Les Cèdres
Latitude : 45°45’25.73″N
Longitude : 4°48’32.78″E
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https://www.rue89lyon.fr/2014/01/13/les-collines-de-louest-lyonnais-sont-habitees-par-le-mistral/
L'architecture de Prouvé se suffit à elle-même et ne nécessite pas pour autant d'user des meilleurs énoncés dignes des hauts faits de l'époque pradelienne (dont on sait l'incroyable postérité).
Félicitations pour ce manichéisme d'une pauvreté intellectuelle sans nom.