Alain, le Français, et Dana, la Roumaine : une histoire d’amour dans un bidonville rom de Villeurbanne
Pendant 3 semaines, je me suis rendue en reportage dans plusieurs campements de l’agglomération lyonnaise. Parlant le roumain, j’ai pu entrer en contact avec les personnes originaires de Roumanie, certaines venant d’être expulsées du bidonville de Vaulx-en-Velin. Et j’ai ainsi rencontré Alain et Dana, dont les noms ont été changés, à leur demande.
Alain, 33 ans, est Français. Il est façadier depuis plus de dix ans, propriétaire de deux appartements sur Lyon et affirme qu’il « gagne bien sa vie ».
Il y a quatre ans, il a commencé à venir en aide aux Roms de l’agglomération, dont ceux installés à Villeurbanne. Un bidonville qui a accueilli une dizaine de familles expulsées de Vaulx-en-Velin au mois d’août.
Aujourd’hui, ce campement accueille plus d’une centaine de personnes. Les conditions de vie y sont absolument les mêmes que dans celui démantelé. Les rats, la difficulté d’accès à l’eau, l’éclairage à la bougie, les bidouillages pour se procurer de l’électricité. Les baraques, construites avec des matériaux récupérés, semblent à peine pouvoir tenir debout. L’air est empli de poussière et le décor chaotique. La cuisine se fait au feu de bois, la vaisselle dans des bassines d’eau.
Du plastique sur le toit pour « l’étanchéité » ; un serrure, pour « sécuriser » la baraque © Nathalie Moga
C’est à Villeurbanne qu’Alain a rencontré Dana, il y a deux ans. Une petite brune de 28 ans, menue, aux cheveux très longs et aux canines en or. Elle est arrivée en France il y a maintenant cinq ans, avec quelques cousines et n’a eu de cesse de faire des allers-retours entre Lyon et le département de Bihor (dans l’est de la Roumanie), jusqu’à ce qu’elle ne rencontre Alain.
La première fois qu’il l’a vue, raconte Alain, elle essayait de trouver de la nourriture dans des poubelles. Il n’a pas supporté, et lui a donné de l’argent pour qu’elle s’achète de quoi se nourrir.
« On lui a dit que je lui avais pris sa liberté »
Jusqu’au 31 décembre 2013, les possibilités d’emplois pour les ressortissants de Roumainie et Bulgarie sont limitées à une liste de 291 métiers. Ces « mesures transitoires » pour restreindre le droit de travailler ont été prises par la France au moment de l’entrée de ces deux pays dans l’Union européenne.
Aujourd’hui, ils n’ont de cesse de se taquiner, de se rendre jaloux, comme deux adolescents. Malgré « les commérages et les jalousies » dans le bidonville, leur couple tient le coup, explique Alain :
« On a essayé de monter la tête à Dana plusieurs fois. L’an dernier, nous habitions ensemble dans mon appartement. Les autres se moquaient d’elle, en lui disant que je lui avais pris sa liberté. Elle n’a pas supporté. »
Entre confort personnel et vie en communauté, la jeune femme a fait un choix. La vie « normale », à la gadjé, n’a pas su faire son bonheur :
« Seule à l’appartement, je m’ennuyais. Ça ne me plaisait pas, j’avais l’impression d’être en prison. Même si c’est dur, je préfère encore vivre ici, avec les Tziganes, avec mes amis. »
Dana est attachée à son indépendance. Malgré l’aide de son compagnon, elle avoue, à demi-mots, se prostituer occasionnellement :
« Je fais ça quand j’ai vraiment besoin d’argent. Rarement. C’était avant. »
Pour rentrer au pays voir ses deux parents et son frère, de l’argent il en faut. Un « chauffeur » fait des allers-retours incessants entre la Roumanie et le campement, dans ce que Dana appelle « le bus » (un monospace). L’aller depuis Lyon coûte 50 euros, le retour 100.
Mais Dana explique que quand elle rentre, ce n’est que quelques jours, qu’elle ne tient pas longtemps :
« Maintenant que j’ai Alain, je n’arrive pas à rester là-bas ! »
Alain a appris le Romani et aide la population du bidonville sur divers aspects de la vie quotidienne. © Nathalie Moga
« On me prend pour un Rom… »
Au début, leur histoire était compliquée, à cause de la barrière linguistique. Mais Alain apprend très rapidement à parler Romani, la langue tzigane. Ce qui a forcé le respect de tous les habitants du lieu. Dana se débrouille aussi un peu en français, grâce à lui.
Elle tente de donner une explication au non-apprentissage de la langue française par les Roms de « la place », le surnom donné au bidonville :
« Alain, il est entouré de Roms, c’est normal qu’il ait appris ! S’il y avait quatre ou cinq Français avec nous, on apprendrait aussi… »
Mais selon le jeune homme, « les Français » ne viennent jamais les voir, « mis à part ceux qui passent les insulter » :
« Ils leurs disent de s’en aller et les traitent de tous les noms. Qu’est-ce que tu veux que je réponde à cela ? Ils me prennent aussi pour un Rom (rires)… Je leur dis « oui, vous avez raison, on va s’en aller. » Avec ce genre d’attitude, difficile de s’intégrer ! »
La petit intérieur de Dana. © Nathalie Moga
« Est-ce qu’il aime vivre parmi nous ? »
Dans la baraque de Dana, un poêle pour se chauffer, une toute petite télévision, des peluches, qu’elle appelle « ses enfants ».
Avant, ils s’éclairaient à la bougie, ce qui a d’ailleurs failli causer un incendie, comme en témoigne un trou rafistolé au plafond. Mais maintenant ils ont l’électricité. Quelques familles partagent les frais d’essence d’un générateur : « 2 euros par maison ». Les murs ont été doublés, pour éviter que les rats ne rentrent. Car le soir, ils grouillent de partout.
Alain a déménagé dans le bidonville, il y a un an. La jeune femme se demande sans arrêt pourquoi il a choisi de la suivre ici, dans la misère :
« Est-ce que c’est pour moi ? Est-ce que c’est parce qu’il aime vivre parmi les Roms ? Il a un appartement, tout ce qu’il faut, et il est venu vivre dans ma baraque… demande-lui en Français ! Et dis-moi ce qu’il te répond. Je n’arrive pas à savoir. »
« Quand je ramène un Rom à l’hôpital, je vois très bien le regard des soignants »
C’est pour elle. Il le confirme. Mais l’homme semble se conduire comme un véritable « bienfaiteur » nous disent d’autres habitants du bidonville.
Dès que l’un d’eux a un problème de santé, c’est lui qui se charge de l’emmener à l’hôpital :
« Ça arrive au moins une fois par semaine. Quand je les accompagne, je vois très bien le regard des soignants. Ils réagissent bizarrement. Ça fait un an que je vis avec les Tziganes, et je vois ce qu’il se passe. Médecins du Monde leurs donnent des soins. Mais à part ça, les contacts extérieurs sont rares. Rien n’est concret, il n’y a pas de solution. »
« Je me lave tous les jours, je vais chez Alain »
Ce qu’il apprécie chez eux, c’est la valeur de partage. Un repas ne se prépare jamais pour une ou deux personnes, mais pour proches et voisins. L’accueil qui m’est fait confirme la chose. « Tu as faim ? Tu veux boire quelque chose ? Tu veux une cigarette ? »
On m’ouvre une bouteille d’eau neuve, en m’assurant que personne n’y a touché. On m’offre de l’emmener chez moi. Leur comportement à l’égard d’une gadjic (femme extérieure à la société rom) est plein d’empathie.
Malgré des difficultés flagrantes concernant les conditions d’hygiène, pour Dana, être propre est primordial :
« Je me lave tous les jours, je vais chez Alain. Ici il faut faire très attention avec ça. D’ailleurs quand on fait la vaisselle, on retourne les assiettes, pour ne pas chopper d’infections, avec les rats, les mouches… On essaie de protéger les enfants. Après, pour ce qui est de la propreté, certains nettoient, balaient devant leur porte, d’autres non, ça dépend. Nous sommes tous différents. »
Ce soir là, après avoir photographié des dizaines de personnes se prêtant au jeu avec plaisir, je suis ramenée en voiture jusqu’à mon domicile. Le quartier où j’habite, la Guillotière, est considéré comme « trop dangereux pour une femme seule à cette heure-ci » (21h30).
Plusieurs jeunes filles s’invitent donc dans la voiture, pour me rassurer.
mais bien sûr avec Alain c'est différent.
Je crois qu'il est inutile de lui répondre. Il est emplâtré le mec. Bref, il s'agit d'un troll.
La bise Ma Caro ;o)
la bise à toi, Zééva
Je répugne à l'utilisation des roms faite par les politiques.
Détériorer plus encore la situation extrêmement précaire de 20000 ultra-pauvres pour que les français oublient qu'ils sont eux-mêmes enfoncés par la finance est la bassesse ultime qui fait que je ne vais plus réussir à aller voter. Leur transformation en boucs émissaires me rappelle d'autres épisodes de notre histoire récente qui me font gerber.
Je sais ce qu'est de ne simplement pas pouvoir mettre de chauffage pendant tout l'hiver ni de pouvoir acheter de viande ou de fruits à chaque fois que je veux, j'ai donc une minuscule idée (je vis correctement dans un vrai appartement) de ce que c'est que d'être piégé dans la pauvreté.
Mais ce qu'ils vivent dans un pays capitaliste (et non dans un pays du tiers monde), c'est au-delà du tolérable.
Marcher 50 kms dans les chaussures de celui qu'on honnit change passablement les perspectives.
Que ce soit sur Rue89 ou sur Rue89 Lyon, vos crachats ne sont pas les bienvenus
;) hahaha !
si encore vous aviez écrit "humour xénophobe" ... la xénophobie à la portée de tous etc
Ce doit être ça qui me ramollit le cerveau.
Dans ce cas, une jeune femme a la possibilité de s'intégrer, d'apprendre le français, à le lire et à l'écrire, à profiter de l'hygiène et de toute sorte de choses pour améliorer ses conditions de vie et d'en faire profiter sa communauté mais non ; sa communauté ne peut pas apprendre le français car il n'y a qu'un seul français pour leur apprendre ?!?
Mais c'est pas de leur faute et la seule chose qui compte c'est qu'ils s'aiment, cette histoire est tellement romantique. J'en ai les larmes aux yeux.
En résumé, les gadjés leur sont hostiles et les insultent donc ils ne peuvent pas s'intégrer, mais quand un des leurs en a la possibilité, ouvrant ainsi une brèche pour ses proches et sa communauté, la communauté le traite de traître et le ramène à sa condition, dans la pauvreté et la saleté.
Effectivement, on peut en conclure que tous les roms n'ont pas vocation à s'intégrer et peuvent retourner vivre pleinement leur liberté chez eux : ils seront tout aussi pauvres mais au moins ils comprendront ce qu'on leur dit
"se couper de ses racines, quitter sa famille et ses racines" vivre chez alain nécessitait qu'elle abandonne sa famille ? ah bon ! vous parlez de sa famille en roumanie ?mais elle y retourne comme nombre d'autres étrangers retournent chez eux voir leur famille et même que pour 50 euros, c'est donné.
"culture différente" c'est eux qui viennent chez moi et qui, à l'évidence, ne veulent pas de ma culture.
Enfin pour votre gouverne j'ai travaille deux ans dans ma boîte avec un commercial anglais à Lyon. Il vivait à Lyon, travaillait avec des français tous les jours, aux repas c'est nous tous qui devions parler anglais pour l'intégrer... 2 ans... à la fin il savait à peine dire bonjour, au revoir et merci... Mais lui n'était pas voué à retourner en Angleterre comme dit M. Valls?
Donc votre discours me fait doucement rigoler, surtout quand je me rappelle les propos peu agréables de ce triste sire et de ses comparses anglo-saxons sur la France et les français.
Il effectuait sa corvée d'eau, transportant 2 barils de 20 litres dans une brouette, allant rejoindre une caravane déglinguée posée sous les frênes au bord du fleuve.
Nous avons discuté en français et en roumain (les restes de longues randonnées dans les Carpates). Pratiquer une autre langue que celle de la "République", ça aide.
S'il m'a avoué se débrouiller, il m'a surtout demandé où il aurait de la chance de trouver du travail, même dur. Car il voulait travailler.
J'ai surtout été frappé par sous sourire et la joie manifeste qu'il éprouvait à pouvoir discuter et échanger.
Ce type qui connaissait l'Europe comme sa poche n'avait rien d'un ignorant et aurait fait la leçon à n'importe quel linguiste français.
C'est pourquoi ceux qui ne manquent de rien de détestent les pauvres.
Nul doute que si j'habitais lyon je tenterais de rencontrer ce monsieur, on aimerait aider, mais on ne sait pas comment, la il y a une porte ouverte.
A côté de chez vous, il y a peut-être un papy ou une mamie isolé, qui aurait besoin, non seulement que vous l'aidiez à descendre sa poubelle, mais aussi que vous preniez le temps d'aller tailler une bavette pour rompre sa solitude ; il peut aussi y avoir une femme seule avec ses enfants, qui a de la difficulté à joindre les deux bouts car son ex ne paie pas la pension alimentaire...
Cherchez bien, dans notre société de plus en plus dure, il y a sûrement moyen de transformer votre trop plein de sentimentaliste en actions concrètes.
Cà sera peut-être moins noble que les roms mais çà sera sûrement plus sympa que de compatir à un article sympa dans la presse.
Et je gagnais presque le double d'un manoeuvre en bâtiment, et personne ne s'est jamais plaint de la misère.
Tandis que ces gens ça représente ma petite enfance, juste après la guerre 1 oeuf pour deux, pas d'eau, pas d'égout, éclairage au pétrole, une seule pièce chauffée et à peine.
Des vêtements rapiécés de partout.
Vous n'avez pas connu ça, vous ne pouvez pas savoir.
Elle a appris très vite à communiquer en français et elle ne demande qu'à travailler, comme tous ceux de sa famille qui vivent ici...
Merci pour cette franchise et cette transparence Rue89, beaucoup de médias auraient shunté cet aspect qui appuie le discours (vrai mais non politiquement correct) de notre Ministre de l'Intérieur.
Un alinéa ne surtout pas croire que les Français se comportent mieux du point de vue intégration, ils sont soft mais pires.
Quand à la langue, les roms (ceux que je connais) ont une facilité énorme d'apprendre la notre car langue latine.
Et pire que ça sans accent.
Il y a 10/12 ans ils sont arrivés avec une langue chantante et leurs fichus paniers en osier qui ne peuvent servir à rien fabriqués par toute la famille.
Difficile de trouver les mots pour leur expliquer au supermarché ce qu'il y avait dans les boîtes de conserves ou autres.
Depuis ils parlent Français comme vous et moi, ce sont leurs enfants qui décriptent le nécessaire, la commune leur a contruit un "camping" avec l'argent de l'Europe qui est tenu propre.
Maintenant ils font partie du paysage.
And...Dana is a GITAN, not Rom, not Romanian...! That's all that she is...
C'est quoi la différence entre Roms, Gitans et Manouches?
Il y a 3 ans Signaler un abus
Détails supplémentaires
@fatiguée et @Timette:
Merçi pour les liens mais ce qui seraient cool c'est que vous répondiez à la question en synthétisant en 2 ou 3 lignes le contenu des liens (qui sont en fait vos sources d'infos).
Je peux ensuite cliquer sur les liens pour avoir des infos complémentaires.
Il y a 3 ans
koqoriko
koqoriko
Meilleure réponse - Choisie par le demandeur
Au moins, une question intelligente dans cette rubrique, c'est bien rare. Je remarque aussi que quelques uns ne savent pas répondre aux questions, et pourtant, ça s'apprend à l'école.
Les Roms, ou Rroms sont des personnes qui sont originaires des provinces comme celles du Rajasthan (Inde). Ces populations ne sont pas forcément homogènes mais ont un point commun : elles viennent de l'Inde. Si l'on traduit en hindi ce que veut dire "Rom", cela correspond à "homme".
Surpris ? De nombreux Roms ont fui l'Inde vers le 11ème siècle et se sont retrouvés en Iran jusqu'en Turquie. Au 14ème siècle, les Roms arrivent dans les Balkans, puis continuent leur migration vers le nord, notamment les pays scandinaves.
L'erreur commise par de nombreux médias consiste à faire croire qu'ils viennent tous de Roumanie (România et Rom). Rien à voir, puisque la Roumanie émane de ce qui est romain. Les Roms sont surtout présents dans toute l'Europe centrale et dans les Balkans. J'en ai croisé dans les pays que j'ai visités, tant en Hongrie qu'en Albanie. On oublie donc souvent qu'ils sont présents aussi en Scandinavie où leur intégration s'est fait avec un peu plus de réussite. Connaissant bien de nombreux pays d'Europe Centrale et des Balkans, qu'on soit clairs : ils sont globalement détestés par la population et certains n'hésitent pas à agresser voire à tuer. Dès qu'il y a un vol, ils sont de suite accusés ; or, il s'avère que les voleurs, il y en a chez toutes les catégories de personnes, et évidemment, tous ne sont pas des voleurs heureusement. D'ailleurs, même entre eux, c'est parfois la guerre car ils sont loin de tous s'apprécier.
Donc, trop souvent dans le langage français, on confond Roms et roumains : sur place, les roumains te feront la différence. La couleur de peau est plus foncée chez de nombreux tziganes et ils ont souvent plus d'enfants. Les familles roumaines n'en font plus beaucoup, notamment à cause de leur pouvoir d'achat contrairement à l'époque de Ceaucescu qui vantait sa politique de natalité.
De nombreux enfants roumains trainent dans les endroits touristiques en Roumanie, et nombreux cherchent à voler, et ce ne sont pas des Roms.
Mais Rom correspond aussi un chef de famille de type manouche.
Pour aller plus loin dans ta question, on entend plutôt le terme de tzigane, qui sont une partie du peuple Rom. Ils sont surtout connus pour être d'excellents musiciens, bref de véritables pointures.
Les manouches correspondent au peuple des Sinti, et seraient davantage originaires du Pakistan. Beaucoup s'étaient implantés dans les pays germaniques et ont été victimes d'exterminations par les nazis. On trouve également des manouches en France. Manouches se traduit en sanscrit, par "homme" également.
Comme les Roms, ils s'expriment souvent en langue romani, parfois en sanscrit. Il existe des règles propres de leur communauté : les plus âgés de chaque famille portent le rôle du juge et les anciens ont un poids très important et reconnu, donc très respectés. Certaines normes de propreté sont aussi issues de rituels religieux de leur origine indienne (Inde à l'époque, puisque divisé en Inde et Pakistan). Ils sont reconnus pour être aussi de grands musiciens, notamment en Hongrie.
Les gitans n'ont pas été reconnus comme faire partie des Roms. Ils sont davantage liés aux pays hispaniques (Espagne). Ils s'expriment dans une langue appelée calo, qui fait partie de la branche du romani, mais uniquement parlée en Espagne, Amérique Latine y compris au Brésil, et bien sûr en France (forte communauté par exemple à Perpignan, Lézignan Corbières ou encore Sainte-Marie de la Mer, en Camargue). On les appelle localement des gipsys, comme en Camargue. Ils se rencontrent ensuite beaucoup en Espagne (Catalunya, Andalucia). Ils ont beaucoup contribué au développement des arts en Espagne, comme le flamenco mais malheureusement aussi dans la bêtise humaine, les corridas car certains toreros sont d'origines gitanes.
Donc, les gitans peuvent être considérés comme appartenir aux tziganes, mais leur culture première reste tout ce qui est hispanique.
Pour plus d'informations, un site qui t'en dira davantage, même s'il y a parfois quelques désaccords dans les descriptions :
http://www.gitans.fr/
Ce n'est pas mon opinion personnelle, la mienne rejoindrai la votre mais ce n'est pas le débat d'aujourd'hui.
► La France de demain.. et déjà d'aujourd'hui...
Définition de sécuritaire : "Qui a pour objectif d'assurer la sécurité publique."
Partant de là, il parait évident qu'une ville qui met un ou deux flics tous les 100 mètres devienne la plus sécuritaire (à défaut de devenir la ville la plus sure).
J''ai l'impression que vous ne maîtrisez pas vraiment l'idéologie qu'on vous rentre dans le crâne. Si seulement vous adaptiez les adjectifs à votre locution...
Les Francais me font peur et me désespére...Cultivez-vous un peu et ouvrez-vous au VRAI Monde.
Cette histoire est pour moi, un espoir et une preuve qu'il existe encore des gens humains.
"Dana est attachée à son indépendance. Malgré l’aide de son compagnon, elle avoue, à demi-mots, se prostituer occasionnellement : « Je fais ça quand j’ai vraiment besoin d’argent. Rarement. C’était avant. "
This is an interesting "relationship"! :-)
Un peu comme les gens d'anciennes origines rurales enfermées dans des logements haussmaniens, les pauvres en haut locataires à vie, qui tentent de recréer un peu de campagne en possèdant un chien, un chat que l'on enferme, un poisson rouge dans un bocal, un malheureux pot de fleurs sur le balcon.
La chanson de Cabrel, c'est même pas une maison,il n'y a même pas d'abeilles sur les pots de confitures___
Si nous ruraux souffrons de cet empilement, pourquoi voudriez-vous qu'il en fut autrement pour les fils du vent!
Dana est française comme tout le monde les roms n'existe pas !
Je sais que l’amour est aveugle mais je me demande quand même comment arrivaient-ils à communiquer ? D’après moi les deux langues se rapprochent mes pas beaucoup… donc un des deux devraient parler la langue de l’autre… je fais chercher un peu sur les différences entre le roumain et le français…
Je me demande aussi s’ils sont toujours ensemble après quelques années…