
Quentin Tarantino, DR.
« Quentin Tarantino avait le profil parfait pour recevoir le prix Lumière. Il est cinéaste et cinéphile. Quand nous lui avons dit que nous allions mettre la pellicule 35 mm à l’honneur cette année, il a tout de suite partagé notre enthousiasme. Il va peut-être même proposer de visionner quelques raretés provenant de sa cinémathèque », a déclaré Thierry Frémaux, le directeur de l’Institut Lumière (et administrateur du festival de Cannes), juste après avoir dévoilé ce jeudi le nom du lauréat.
Sous une ovation générale.
Le réalisateur des classiques Reservoir Dogs (1992), Pulp Fiction (1994) et dernièrement de Django Unchained succède ainsi à Clint Eastwood, Miloš Forman, Gérard Dépardieu et Ken Loach.
Une partie de la programmation 2013 est d’ores et déjà connue : en plus de rétrospectives dédiées à Ingmar Bergman, à Hal Ashby – « l’oublié des années des années 1970 » – et à Henri Verneuil, le festival lyonnais diffusera des copies de longs métrages du début du siècle dernier, actuellement restaurées par l’institut Lumières.
Un marché du film classique
Le festival Lumière se targue également d’une première mondiale :
« Le lancement d’un marché du film classique, qui regroupera plus de 650 professionnels du monde entier dans le but de dynamiser et de faciliter les échanges autour du cinéma de répertoire. »
Un descriptif qui est loin d’être clair, mais Frémeaux tient à garder un peu de suspense, quatre mois avant le début des festivités.
A l’occasion de cette 5e édition du festival et des 30 ans de l’institut, la direction espère également re-tourner « La Sortie des Usines Lumière », le tout premier film de l’histoire du cinéma, à l’endroit même où il a vu le jour en 1895.
Les restes des dites usines, aujourd’hui, se fondent dans l’architecture du Hangar du Premier-Film, la salle de projection de l’Institut Lumière.
« La Sortie des Usines Lumière », le tout premier film de l’histoire du cinéma.

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