Du coup, outre l’aspect économique, se pose la question de l’utilité sociale du photographe. La société veut-elle des images ou de l’illustration ? De la diversité ou de l’uniformité ? De l’individualisme ou du collectif ? Toutes ces questions sont balayées par l’argumentaire économique (la crise, les images libres de droit, les amateurs qui casseraient le métier alors qu’ils ont toujours existé…).
Ce problème se pose aussi pour les rédacteurs, les graphistes, les écrivains… Bref toutes les professions intellectuelles. Les photographes ne sont qu’une illustration parmi d’autres et les discours moralisateurs n’apporteront aucune réponse à ces questions.
Commentaire de Peweck posté sous la tribune Professionnel, comment je n’ai pas pu photographier le concert de Rihanna à Lyon.

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Je me pose beaucoup de question sur ce sujet là, la presse est désireuse d'illustrer des articles avec des images "symbole". Il n'y a qu'a voir les articles presque ironique mais d'une qualité incroyable d'Acrimed et les images utilisées pour illustrer par le nouvel obs (version web)
Le photographe est il en train de mourir car on ne sait plus lire les images ou parce qu'on tombe dans une ère où le commun des mortels réagissent d'un "c'est bon, moi aussi je peux le faire, je peux appuyer sur un bouton" (Merci Kodak pour sa bonne / mauvaise stratégie de marketing à retardement - appuyez sur le bouton, nous faisons le reste.)
Les gens s'indignent des prix, mais n'oublions nous pas que pour avoir une certaine qualité il faut la payer ?
A l'époque du facile et du prêt à consommer, les images pensées sont bien latentes...