On ne sait jamais vraiment pourquoi un non fumeur ne fume pas. La faute au goût ? C’est un peu présomptueux, personne n’aime vraiment ça au début. Et il n’y a bien que les femmes pour continuer à essayer un truc même si la première fois, c’est plutôt désagréable.
Peut-être qu’à une époque où tout le monde voulait avoir l’air cool, je préférais faire autre chose de l’argent de mes parents. Geek de la première heure, j’échangeais des disquettes 3.5 sous le manteau. Mes géniteurs étaient pourtant eux-mêmes fumeurs. Comme quoi, certaines choses ne se transmettent pas.
Alors bon dieu, qu’est ce qui a bien pu se passer ? Une prise de conscience précoce face à une industrie et aux risques liés au tabac en bon hypocondriaque ? Une peur panique de l’attachement et de la dépendance ? Non, définitivement non. Mon acuponctrice essaie à chaque séance, entre deux aiguilles, de me faire avouer mon alcoolisme qu’elle dit mondain pour ne pas perdre un client. Je n’ai jamais eu conscience de cette dépendance, ni honte de financer les alcooliers. Alors pourquoi ce rejet ?
Car rejet, il y a. De l’odeur, de la poussière générée, des abandons de table au milieu des repas pour s’en griller une dans le froid, de la mauvaise haleine associée au café. Autant de raisons de ne plus supporter fumeurs et fumée.
Alors évidemment, il a fallu que je me mette à la colle avec une dépendante au premier degré, histoire de me simplifier le quotidien. Saoulée par mon harcèlement journalier, par les réflexions de son père sur le prix du tabac, fatiguée par sa pause clope presque clandestine à la fenêtre de la cuisine le soir et titillée, la trentaine passée, par une horloge biologique qui s’apparente de plus en plus à un ventilo, pour elle, la cigarette électronique est apparue comme un palliatif intéressant. Testé et approuvé par des amis.
Des amis qui avaient l’air tellement beaux, tellement fiers, tellement sensuels et snobs, cette longue « clope » au bec, rappelant les Vogue si chics ou les fume-cigarettes des années folles. Préservant le geste, la nicotine, tout en cessant toutes nuisances pour leur entourage.
Comme un signe du destin, une boutique sur l’avenue Jean-Jaurès (Lyon 7e), à deux pas de chez nos sublimes amis, venait d’ouvrir ses portes, spécialisée dans ce précieux objet.
Je décide d’y accompagner ma douce. C’est important de faire ce genre de démarche à deux. Ca peut changer une vie. Je remarque immédiatement les mains du vendeur, ses doigts jaunis par le tabac. Je me dis que le sevrage n’a pas vraiment dû être efficace chez lui. Puis je me laisse séduire par la technologie. La batterie qui se recharge en USB provoque chez moi une semi érection. Le choix infini de parfum, avec ou sans nicotine, me fascine. Goût Marlboro pour les puristes, whisky, café, fraise et même Piña Colada. J’aime bien ça, moi, la Piña Colada. Ça sent un peu le club de vacances all inclusive.
Je décide de tester quand vendeur et petite amie ont le dos tourné. Avec la cigarette électronique, il faut aspirer doucement pour avaler un max de fumée. Ça m’évoque un peu la chicha. J’aime bien ça moi, la chicha. Ça me rappelle de beaux moments de convivialité lors de mes voyages en Turquie. Le plaisir du narguilé, l’encombrement de l’appareillage kitsch en moins. Je valide.
Pas que mon assentiment pèse beaucoup dans la balance. Peu importe, ma douce achète et moi, j’exulte. Un nouveau truc à brancher sur mon laptop.
« L’essayer, c’est l’adopter ! »
Les premiers jours, c’est la passion. Elle ne sort jamais sans et devient l’attraction en soirée et aux repas. Une sorte de super VRP. Les fumeurs qui se font rabrouer depuis 20 ans par des non-fumeurs avec leurs histoires de cancer et de tabagisme passif deviennent à leur tour agressifs et moralisateurs à son encontre, s’inquiétant d’une technologie qui serait bien plus dangereuse selon eux. J’avance l’idée que c’est peut-être un faux discours tenu par l’industrie du tabac pour ne pas voir fondre ses profits. On me rit au nez. La vérité, c’est que personne n’a vraiment étudié la question. Mais bon, sans goudron, ni ammoniac et encore moins d’arsenic, ça ne peut pas être vraiment pire.
Au moins, avec la clope électronique, on peut tout se permettre. Et avec classe. Fumer au resto, dans les transports en commun, au bureau, ou à côté d’une femme enceinte qui, d’ailleurs, n’en a guère plus rien à carrer de se fumer une clope depuis qu’un gynéco a déclaré à une de ses potes hystériques qu’il fallait mieux s’en griller une plutôt que d’être stressée pendant sa grossesse. Mais je digresse.
Ma compagne fume maintenant sa cigarette électronique dans notre canapé après le dîner. Je me permets de tirer une « latte » ou deux à la volée. J’aime bien ça, dire que je peux « tirer des lattes ». J’ai l’impression d’enrichir mon vocabulaire. Je rattrape le temps perdu. Je lui demande de me faire une soufflette. Je tente d’aspirer la fumée dans des positions folles, en inventant 1000 et une manière de tenir ma tige. Et puis c’est l’escalade. Je me rends compte que ma moitié était frustrée de ne pas pouvoir fumer après l’amour. Aujourd’hui, elle peut. Je me dis même que la baise est devenue une excuse pour enfin fumer au lit.
Depuis, ma douce s’est arrêtée de fumer du tabac à la maison, mais continue au bureau. Le besoin d’échanger des ragots sur le trottoir, pendant la pause clope avec ses collègues. Et moi, entre deux articles, je lorgne dangereusement sur le paquet de Camel que vient d’oublier l’un de mes collègues sur mon bureau, avec l’incroyable envie de lui piquer discrètement son feu…
Votre lectorat n'est pas uniquement masculin, que je sache?
électronique représenterait plutôt un risque de passer d’une
dépendance à une autre. En ligne de mire : de fortes doses de
nicotine et la dépendance comportementale.
Les risques de dépendance physique aux
e-cigarettes
La nicotine, composant des
feuilles de tabac présente dans de nombreux e-fluides, est
classée comme substance « très dangereuse » par l’OMS. Une
fois aspirée, la nicotine passe des alvéoles pulmonaires à la
zone du plaisir du cerveau, le noyau accumbens, en seulement
7 à 10 secondes, où elle provoquera la libération de dopamine
dans le cerveau. S’ensuit alors une sensation de bien-être
dont le consommateur ne pourra bientôt plus se passer… /> La nicotine contenue dans les e-cigarettes peut donc
faire naître une dépendance chez quelqu’un n’ayant jamais fumé
auparavant. Mais elle peut aussi entretenir la dépendance
physique des fumeurs : en effet, une cigarette électronique, «
vapotée » par un utilisateur expérimenté, délivre autant de
nicotine qu’une cigarette classique selon l’étude genevoise
publiée le 1er novembre 2011 ! De son côté, la FDA (Food and
Drug Administration) et l’AFSSAPS ( Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé) ont aussi détecté la
présence de nicotine dans des e-fluides ne devant pas en
contenir – en absence de contrôle strict, certains fabricants
se permettent de jouer avec la santé des gens…
Les risques de dépendance comportementale aux e-cigarettes
La dépendance comportementale peut naître
de multiples facteurs : du plaisir de se retrouver avec
d’autres fumeurs ou vapoteurs; de l’association avec un autre
élément (envie de fumer ou vapoter en lisant, après le café,
ect..) ; de l’envie de se donner un certain style ou encore
du besoin de s’occuper tout simplement les mains…
Cette dépendance comportementale, purement psychologique, est
bien plus longue et délicate à combattre que la dépendance
physique. Malheureusement, un fumeur de cigarettes classiques
n’a aucune chance de l’éradiquer en passant aux cigarettes
électroniques, conçues justement pour reproduire la gestuelle
des cigarettes classiques ! Quant à un non-fumeur, il pourra
bien entendu développer cette dépendance comportementale en
s’adonnant aux e-cigarettes.
Les cigarettes
électroniques représentent donc un vrai danger de dépendance
primaire pour des personnes n’ayant jamais fumé de cigarettes
auparavant et peuvent emprisonner les fumeurs dans une autre
dépendance au lieu de les en libérer.
Hélas,
la nicotine n’est pas le seul produit dangereux contenu dans
les e-liquides, loin s’en faut ! Acetylpyrazine, Ethyl
acetate… Une longue liste de produits irritants et/ou toxiques
entrent dans la composition des e-liquides ! Pour compléter le
tableau, les recharges de cigarettes électroniques en
plastique présentent elles aussi un danger lors de leur
utilisation : chauffées à forte température pendant
l’utilisation de l’e-cigarette, elles peuvent se dégrader et
dégager des vapeurs nocives pour la santé…
Il faut donc
cesser de considérer l’e-cigarette comme un moyen sans risques
de « décrocher » de la cigarette traditionnelle. Au contraire,
la cigarette électronique recèle de nombreux dangers pour la
santé et peut même induire un phénomène de dépendance ! C’est
pour cela que les cigarettes électroniques sont fortement
déconseillées par l’AFSSAPS et qu’aucune d’entre elles ne
bénéficie de l’autorisation de mise sur le marché (AMM). /> Si vous voulez en apprendre plus sur la dépendance et les
risques de la cigarette électronique, vous êtes les bienvenus
sur http://stop-ecigarette.xooit.fr
Merci pour le lien vers votre forum, j'ai bien ri!!
Surtout avec ce message :
"Je suis contre la cigarette électronique, depuis que j'ai lu l'article du Professeur Katoyama de Osaka, qui révèle la présence de plutonium 239 et d'hexafluorure d'uranium crées lors de la transformation de la nicotine en vapeur, j'ai jetté mon "eGo".
La cigarette électronique est un fléau qui est plus dangereuse que la cigarette classique, j'ai repris mes habituelles 45 cigarettes quotidiennes et je me sens en meilleure forme maintenant."
Ca me rapelle la pub "Mon médecin fume des Camel" :D
Vous pointez du doigt les désagréments de la nicotine en soulignant uniquement qu'elle offre du plaisir pour un peu de dépendance; vos sources pour ce constat en deviennent risibles... Pardonnez moi mais d'après vos dire c'est moins dangereux que manger trop de sucre. et pas spécialement plus addicitif que le sport, les massages ou même le café....
Bah, c'est pas terrible, la vraie cigarette me manque encore.
Je me demande ce que les cigarettiers peuvent bien coller dans leurs produits en plus de la nicotine pour nous faire devenir accros ! Parce que, la nicotine seule, il y en a suffisamment dans les e-cigarettes ...
Et puis, dans un coin de mon cerveau reste l'idée qu'il y en a marre de cette chasse aux fumeurs, alors qu'on respire tellement de dégueulasseries dues aux pollutions diverses et variées.
On se retrouve à téter l'embout d'une e-cigarette comme un bébé suçote sa tétine. Ce ne serait pas une conduite de compensation d'un interdit, puisqu'on nous interdit le plaisir de fumer ?
Ce n'est pas clair, tout ça, je ne sais pas si je vais continuer longtemps à vapotter ou si, en allant mieux, je ne me remettrai pas à la vraie de vraie cigarette.
Vraiment? Et ça ne choque personne?
Mis à part Tatiana qui pense que ce n'est peut être pas très approprié qu'une femme lise cela. "Voyons, doucement, ce n'est pas un article réservé aux hommes".
C'est surtout une remarque sexiste, discriminatoire, infondée et archaïque.
A l'heure des grands débats sur l'égalité, on se ramasse encore ce genre de connerie (pas un langage très poli, mais à la hauteur de la remarque) en pleine face.
ça ne viendrait à personne de commencer un article avec une boutade raciste stigmatisant une couleur de peau, on hésite un peu sur une classe sociale. Mais par contre, les stigmates et stéréotypes de sexes : en veux tu, en voila! a tour de bras!
Et surtout, fermons les yeux, baissons la tête, faisons comme si de rien n'était...
ça me débecte.
Bon, tout cela n'est pas très sérieux, il faudrait citer de vraies études avec de vrais liens vers des publications dans des revues internationales avec comité de relecture et indication du financement des travaux. Voici par exemple une véritable étude d'un cas clinique paru dans la revue "Clinical Medicine Insights: Case Reports" par un toxicologue et un cardiologue : http://www.absolut-vapor.com/addiction-tabac/cigarette-electronique-enfin-une-etude-dun-cas-clinique qui est plutôt positive pour la cigarette électronique.
Pensez-vous qu'on peut continuer à utiliser sa cigarette électronique en étant enceinte ?
En tout cas, ça m'a permis de bien limiter ma consommation de tabac (j'alterne les 2).
Et financièrement, ça revient moins cher de "fumer" une cigarette électronique : j'achète sur [lien modéré] des cigarettes électroniques [marque modérée]. Une cigarette équivaut à 2,5 paquets de cigarettes (en nombre de bouffées), et coûte 1,5 fois plus, c'est tout vu !
Pour information, si vous avez besoin d'utiliser des remarques sexistes pour essayer d'accrocher vos lecteurs, vous devriez sérieusement considérer à changer de métier.
J'attends des excuses de votre part pour cette remarque plus qu'inadmissible et déplacée. Et je suis particulièrement déçu de savoir que rue 89 ai décidé de publier cet article dans l'état.
Allez, un peu d'humour, ça ne fait pas de mal. Inutile de monter sur ses grands chevaux.
Moi même vapoteur, je préfère que la cigarette électronique reste autorisée, contrôlée et que l'information qui circule à son sujet soit vierge de toutes interventions des différents lobbys.
La cigarette tabac en plus de son risque de dépendance a cause de la nicotine, elle est la cause de cancers pour pas mal de gens.
Je suis un adepte de la cigarette électronique. elle m'a aidé à réduire le nombre de cigarette fumé par jour.
testé chez https://www.vapovor.com/
Merci https://www.arsenevalentin.com je ne remercierai jamais assez