Cette fois, c’est un magistrat du parquet qui est dans le viseur des inspecteurs parisiens de l’IGS (inspection générale des services, la police des polices). Placé en garde à vue ce mardi 25 septembre, ce vice-procureur officiait jusqu’à l’été 2011 au parquet à Lyon, avant de rejoindre le parquet de Cayenne. C’est à son domicile qu’il a d’ailleurs été interpellé lundi avant d’être entendu. Il a été mis en examen à la suite de sa garde à vue, par le juge Patrick Gachon, pour « accès frauduleux au casier judiciaire, détournement de finalité d’un système de traitement de données à caractère personnel, violation du secret professionnel ». Michel Neyret est en effet soupçonné d’avoir transmis des informations à des délinquants sur des poursuites les concernant.
« Un homme de la Mitterrandie »
Avant de s’envoler pour la Guyane, quelques semaines avant l’arrestation de Michel Neyret, le magistrat travaillait à l’exécution des peines, c’est à dire au bout de la chaîne judiciaire. C’est à ce poste qu’il aurait renseigné Michel Neyret sur certaines personnes du « milieu ». Les soupçons portent donc sur des échanges d’informations et des aménagements de peine ciblés, qui auraient été faits à la demande de l’ex-commissaire Neyret.
Le parquetier, proche de la soixantaine, a autrefois été gendarme et avait exercé ses fonctions dans le système de garde de protection rapprochée de François Mitterrand, alors président de la République. Il avait ensuite été intégré à la magistrature sur dossier, comme cela est possible pour les fonctionnaires de police.
« C’est un homme de la Mitterrandie, et c’est sans doute cela qui lui a permis de rejoindre le corps de la magistrature, certainement pas ses compétences de juriste », confie un de ses anciens collègues lyonnais.
> Article mis à jour le jeudi 27 septembre à la suite de la mise en examen du magistrat.

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Avis conforme du Csm = Garantie NULLE
Le Csm a validé la nomination des dizaines de magistrats qui ont assuré 15 ans d'impunité au directeur de campagne de F. Mitterrand passé avec 30 Mf à travers le parquet de Paris, la direction des affaires criminelles et des grâces et la cour de justice, afin de préserver le rapprochement de deux journaux qu'on lit tous les jours, le juge d'instruction défendant les intérêts de l'un d'eux, et se présentant aux législatives pour le PS !
Sanctions toujours pas tombées 7 ans après que le mécanisme a été démonté en détail et à tous, et carrière toujours assurée comme on le constate en lisant le JO.
Non-lieu d'anthologie - 8 lignes 3 erreurs grossières - Voir Sm Usm Commission des lois Assemblée et Sénat.
L'un de ces magistrats va valider les comptes de campagne 2012!!!
Dans le Gofast Bessame interpellé le 20/06/12 à Valence, il est apparu que 60 Kg de drogue ont disparu et ont été remis à l'indicateur illégalement infiltré et dissimulé dans la procédure. Celui-ci avait appelé un policier 36 fois sur son portable personnel pendant le Gofast. La plainte pour appels malveillants a été volée au commissariat et ce vol dissimulé. La fadette de l'indic a aussi disparu de la procédure dans laquelle 188 signatures ont été formellement imitées. Le policier appelé en sait trop et le prouve sur le Net: vol de documents dans un commissariat. L'I.J. ouverte est très gênante pour la PJ et ses méthodes pourtant réprouvées par le Parquet de Paris et l'appel du 18 juillet.