Les propos de Cécile Duflot sur la dépénalisation vont-ils dans le bon sens selon vous?
Ils ne nous ont pas vraiment servis. Au CIRC les avis sont partagés. Certains pensent que la dépénalisation de l’usage du cannabis peut être utile dans un premier temps pour ouvrir le débat et éviter des poursuites judiciaires absurdes à l’encontre des consommateurs. Mais en rester là serait hypocrite si la détention, la production ou même la vente ne sont pas également autorisées.
Trouvez-vous que les responsables politiques connaissent bien ces questions?
Nous travaillons en partenariat avec certains partis comme Europe Ecologie-Les Verts ou le NPA, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout. Mais la plupart sont mal informés. Quand je vois Arnaud Montebourg dire qu’il n’a pas envie « que les enfants de France puissant acheter du cannabis dans les supermarchés », c’est de la folie. Ce n’est pas du tout ce que nous proposons.
Justement, quel serait votre modèle?
Quelque chose entre les coffee-shops néerlandais et les clubs sociaux espagnols. Il faut d’abord permettre l’autoproduction pour sa consommation personnelle, mais aussi autoriser la vente. Nous aimerions créer des associations ou des coopératives, avec un système d’adhésions et une limitation de la production, qui permettraient d’encadrer cette activité.
Vous souhaitez donc une légalisation du cannabis?
Oui, mais cette légalisation ne doit pas être brutale. Nous voulons surtout qu’il y ait un vrai accompagnement. Aujourd’hui l’interdiction du cannabis n’existe que dans les textes, à commencer par la loi du 31 décembre 1970, dont nous souhaitons l’abrogation. Il est en réalité très facile de s’en procurer. La prohibition ne fonctionne donc pas. Un jeune qui veut se droguer le fera malgré la loi. Il faut donc mettre en place un système de prévention et d’information sur cette question.
Une prévention contre la consommation de cannabis?
Non. Nous ne nions pas que la consommation de cannabis peut avoir des inconvénients, sur la santé et le psychisme. Tout comme l’alcool, le tabac et d’autres produits tout à fait légaux. Mais le fait est que ces drogues existent. Si, une fois bien informés, des gens veulent y goûter, ils doivent pouvoir le faire en étant accompagnés. Cela ne veut pas dire qu’on va fumer avec eux, mais plutôt qu’on va faire en sorte que cela reste un plaisir maîtrisé et pas un problème de santé publique.
N’est-ce pas une incitation à la consommation?
La consommation de drogue nécessite une connaissance de soi même et du produit. La légalisation n’est bien sûr pas synonyme d’obligation de fumer! Mais plutôt que de consommer des produits achetés dans la rue et sans information, il faudrait former des personnes à la vente de cannabis, capables de conseiller les usagers… Qui se drogueraient de toute façon.
Pour l’économiste Pierre Kopp, légaliser le cannabis et le taxer comme le tabac rapporterait plus d’un milliard d’euros pas an, qu’en pensez-vous?
Nous sommes pour une taxe sur la vente. Mais ce n’est pas notre argument principal. Nous voulons justement éviter que le cannabis devienne un business comme celui du tabac, que ce soit pour les trafiquants, pour les hommes d’affaires ou pour l’Etat.
Par contre le développement de la filière du chanvre, qui est une autre de nos revendications, permettrait de créer des centaines d’emplois dans l’industrie textile, le bâtiment, les cosmétiques… À l’heure où les hommes politiques veulent produire français, nous aimerions être plus entendus.
Le CIRC, c’est quoi : Le Collectif d’Information et de Recherche Cannabique est né en 1991 avec la publication du livre Fumée clandestine, de Jean-Pierre Galland. Sous l’impulsion de cet écrivain et militant, l’association s’est donnée pour objectif « la collecte et la diffusion, dans un but non lucratif, de toute information relative au cannabis », affirme son site internet. Deux ans plus tard, en 1993, le CIRC Lyon était créé, Christian Tarel en a été le premier président.
Réponse : l'herbe folle, on la sème ailleurs et on la récolte ici... en France.
Non, ce n'est pas la vision Iblis, celle du feu sans fumée, mais la vision cannabis, celle de la fumée sans feu...
Les enfumés, les enfumeurs ne fument pas... ils nous enfument et parfument le sentier.
Rien de plus normal qu'un écran de fumée... on n'y voit que du feu.
À travers lequel, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent.
Parce qu'il y a comme un décalage, un déphasage, un dépaysage... tant mieux, c'est bientôt l'été.
Moins on s'y reconnait et plus on croit s'y reconnaître.
On ferme les doors et on ouvre les windows pour laisser passer l'air, pas pour laisser passer le monde.
Parce qu'on n'a plus la force de le laisser passer.
Non la gauche ne l'a pas emporté
C'est la droite qui a trébuché sur son ombre portée
Hollande Haschich, ô paradis artificiel
Président sans rien de présidentiel
Qui fait la queue pour assister au film qu'il est censé avoir tourné
Et ne s'autorise rien avant qu'on l'ait autorisé
Parce qu'il ne l'a pas choisi, il est normal qu'il soit normal
Quand on ne peut pas faire bien, on fait tout pour ne pas faire mal
On s'offre un joint et on devient jovial
Avec un peu de social, on croit laver son linge sale
On disait que les cons, ça ose tout, et que c'est à ça qu'on les reconnaît
Au jour d'aujourd'hui, je ne reconnais plus personne
La gauche cannabis est née
Elle a les goûts, les couleurs de la vraie gauche, celle que je connais
Mais pas les valeurs... pas la saveur!
Ce qui est déplorable avec les moins cons qui viennent d'embarquer
C'est qu'ils n'osent plus rien... plus rien en commun
À part se faire passer le joint de mains en mains
Avec le cannabis, bonjour les malices
Avec une forme plus polie, une matière plus lisse
"Mets de l'huile... il faut que ça glisse"
Bienvenue à la génération cannabis
Qui ne sait plus quel tissu on tisse
Ni quelle vertu substituer au vice
La gauche est morte, vive la mort
De flou artistique on n'en parle plus
Parce qu'il n'y a plus d'autre flou que politique
Ne cherchez donc plus à vous oxygéner le cerveau
Cherchez plutôt à savoir si vous en avez un
Pour voir que votre destin
Part en petite fumée!
http://www.lejournaldepersonne.com/2012/06/cannab...
C'est la santé public des futures géneration qui est en danger
A savoir le cannabis que vous trouvez dans la rue et en partie coupé de 30 A 40% voir + avec toute sorte de substance pouvant etre mélanger a la resine
donc cela augmente les riques de maladies.
Une vente controlé par l'état avec un produit sain serait la meilleur des sollutions pour limiter les dégats
Le CANNABIS est un produit qui est pas plus dangereux que l alcool, tabac ou antidépresseur
LE CHANGEMENT C EST MAINTENANT
Le changement etc.. le slogan fait très gosse aussi, tu remarqueras. Les gosses au pouvoir, et j'ecris ça du Québec si tu vois ce que je veux dire