Ses deux avocats avaient déposé à plusieurs reprises des demandes de remise en liberté, la dernière a été étudiée cet après-midi par les juges d’instruction en charge de l’enquête. L’ex-numéro 2 de la police judiciaire de Lyon sera toutefois soumis à un contrôle judiciaire. Il lui est notamment interdit de rencontrer les autres acteurs de ce dossier, et les malfaiteurs présumés avec lesquels on lui reproche d’avoir frayé.
Michel Neyret est soupçonné d’avoir notamment donné des informations à des personnes proche du « milieu lyonnais », et d’avoir reçu en échange des montres luxueuses et des sommes d’argent. Jusque là, l’excommissaire a déclaré avoir éventuellement commis quelques « imprudences » mais il a nié tout enrichissement personnel. Il est mis en examen pour corruption, trafic d’influence, association de malfaiteurs ou encore trafic de stupéfiants…
Hier, il avait appris une moins bonne nouvelle : toutes les requêtes en nullité également déposées par ses conseils (au motif d’écoutes réalisées sans autorisation du parquet) ont été rejetées, validant donc l’ensemble de l’enquête menée par l’IGS, la police des polices.
