Le genre zombiesque a le vent en poupe et les morts-vivants doivent une partie de cette renaissance à Robert Kirkman, l’auteur bien inspiré de The Walking Dead. Une longue série de comic books toujours en cours où les héros, faillibles, crèvent au fil des numéros. Jouissif. L’auteur américain explore le quotidien d’une poignée de survivants désireuse de trouver, coûte que coûte, un refuge dans un monde où les morts reviennent à la vie avec, comme seul objectif, de becter leurs congénères. Une œuvre qui s’intéresse plus aux relations humaines qu’aux morts-vivants dans la pure tradition des films de Romero, remettant au goût du jour la célèbre citation de Sartre : « l’enfer, c’est les autres », le vivant plus que les morts d’ailleurs.
Et mon cul ? C’est du poulet ?
La série télévisée prend le parti de ne pas suivre à la lettre la trame de la bande dessinée et c’est tant mieux pour le suspens. Enfin, si le réalisateur parvenait à installer ce genre d’ambiance… Avec Ernest Dickerson, aux manettes depuis le départ du précédent réalisateur Frank Darabont (La Ligne Verte, Les Évadés, The Mist…), les attaques de morts-vivants se font rares et ça bavarde sévère tout au long des épisodes. On a beau apprécier la langueur de certaines séries à la Breaking Bad, il faut bien l’avouer, quand il y a des zombies, pas qu’on soit très à cheval sur les mutilations, on s’attend quand même à quelques frissons. Ici, on s’ennuie plutôt sévère.
Peine à jouir ?
Touche d’espoir sur la télévision américaine ce lundi 28 novembre ! Il aura fallu attendre l’épisode 7 de la saison 2 pour qu’il se passe un truc dans The Walking Dead. On évitera de spoiler, mais le caractère des personnages se révèlent enfin et ce n’est pas toujours jojo. Par contre, pas de bol, la série en cours de diffusion au Pays de l’Oncle Sam, fait une pause de trois mois. Le temps sans doute de se remettre de ce sursaut d’orgueil.
Pour tout savoir sur les zombies : www.tuezlestous.com
