Le charme lyonnais se découvre souvent au sortir d’une sombre allée débouchant sur la Toscane. Ici, il s’est enterré pour anoblir le plus relégué des lieux : un parking souterrain. Comme à la Renaissance, architectes et artistes ont conjugué leurs talents pour donner à cette simple rampe des allures piranésiennes. Ils ont préféré l’émotion artistique à tout effet décoratif. Ils ont magistralement illustré le thème majeur du mouvement moderne : la mise en architecture des espaces les plus courants de la vie quotidienne. Ils ont exprimé sans passéisme le tréfonds poétique de Myrelingue la brumeuse, antique dénomination de Lyon. par Jacques Rey
Il semblerait bien que l’architecture du parking des Célestins soit une copie d’un puits Toscan, sur la commune d’Orvieto. Ce puits servait à alimenter en eau la commune, comme le précise Mag2Lyon dans son numéro du mois de février. Il a été construit en 1527 notamment pour supporter les sièges. La photo (ci-dessous) que nous a faite parvenir le photographe lyonnais est en effet parlante. Rue89Lyon
Le puits d’Orvieto ressemble beaucoup au parking des Célestins (ci-dessous)
date de livraison : 1994
Destination : Equipements Publics
Architecte : Michel Targe
Plasticien : : Daniel Buren
Architecte d’intérieur : Jean-Michel Wilmotte
Signalétique : Y. D. Pennor’s
Maître d’ouvrage : Lyon Parc Auto
Latitude : 45°45’35.50″N
Longitude : 4°49’51.85″E
La décennie :1990-2004 Matériaux et mise en oeuvre ont considérablement progressés. La main d’oeuvre se spécialise de plus en plus. On assiste alors à la quête d’une nouvelle rationalité. La ville prend conscience de la valeur urbaine de ses espaces publics et les met en scène.
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