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Décès de Jérôme Savary : la fin d'un maître bateleur

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Jérôme Savary n’est plus. Savary appartenait à un monde révolu qui avait chauffé les rues du quartier latin depuis la place de la Contrescarpe, avant même mai 68. Celui de la provoc, celui de la zizanie scénique, du bordel organisé, de l’irrévérence postillonnante, du plateau considéré comme un terrain de jeu, de foutre et de joie.

En 1965, à 23 ans, il fonde la compagnie Jérôme Savary. Premier spectacle « L’Invasion du vert olive », l’art des titres déjà et premières dettes. Il s’engage comme barman au cabaret de la Contrescarpe d’Arlette Reinerg, croise un type de l’Unef qui deviendra son attaché de presse : Alain Crombecque (futur directeur du festival d’automne et du festival d’Avignon).

Les années 70 furent l’époque magique du Magic : « Chroniques coloniales ou les aventures de Zartan, frère mal aimé de Tarzan », « De Moïse à Mao », « Les Grands Sentiments », etc. Et cela continuera longtemps avec des hauts comme « Les Mélodies du malheur », « Superdupont ze show » (avec Alice Saprich en guest star), « L’histoire du cochon qui ne voulait pas mourir », « Bye bye showbiz », « Cabaret » et aussi des bas que l’on ne nommera pas.

Jérôme Savary fut par la suite, de 1986 à 1988, directeur du Théâtre du 8ème à Lyon, qu’il rebaptisa Carrefour européen du théâtre.


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