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Journée du souvenir trans : un rassemblement jeudi 20 novembre à Lyon

À l’occasion de la journée internationale du souvenir transgenre (TDOR) un rassemblement est organisé à Lyon. Le rendez-vous est donné à partir de 19h place de la Comédie (Lyon 1er).

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rassemblement contre la transphobie Lyon
En juillet dernier, un rassemblement s’est tenu à Lyon contre la transphobie et en hommage à Géraldine et Angelina, deux femmes transgenres assassinées à Paris.

À l’occasion de la journée du souvenir transgenre, aussi appelée TDOR pour Transgender Day of Remembrance en anglais, un rassemblement est organisé à Lyon. Des discours et prises de paroles sont prévues jeudi 20 novembre à 19h place de la Comédie (Lyon 1ᵉʳ).

Ayant lieu chaque année à cette date, cette journée est dédiée à la mémoire des personnes transgenres « tuées, poussées au suicide ou mortes en lien avec la transphobie et la précarité », explique le Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire dans un communiqué. Plusieurs rassemblements sont organisés partout en France.

Journée du souvenir trans : des agressions en hausse

Les derniers chiffres en date montrent que les agressions anti-LGBTI+ augmentent. Pour l’année 2024, les services de police et la gendarmerie ont enregistré 3 000 crimes et délits homophobes et transphobes en France. Un taux trois fois plus élevé qu’en 2016.

L’observatoire des inégalités note par ailleurs qu’il est « difficile de mesurer l’ampleur réelle du phénomène », car seulement « 20 % des victimes de menaces ou de violences anti-LGBTI déclarent avoir porté plainte ».  

Les personnes transgenres sont particulièrement touchées. Dans son rapport de 2024, SOS Homophobie souligne que chaque année la violence transphobe augmente : « acharnement des partis d’extrême droite qui souhaitent les voir disparaître de l’espace public, omniprésence des discours remettant en cause leur existence même » ou encore « obligation de couper les ponts avec leur famille ou leur entourage ».

Début 2025, Rue89Lyon avait rencontré Laure, une jeune femme transgenre et maghrébine de 23 ans. Elle nous racontait la violence de son quotidien, la peur et le sentiment d’être traquée en permanence.


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