« On privatise les profits et on nationalise les pertes » : voilà comment Laurent Aubeleau, représentant syndical CGT pour la SNCF Auvergne-Rhône-Alpes, résume la situation. Le 1er janvier 2025, ce sera le clap de fin pour Fret SNCF, opérateur historique et dominant du transport de marchandises par voie ferrée en France.
La société renaîtra sous deux entités : Hexafret (pour le transport de marchandises) et Technis (pour la maintenance des locomotives), non sans être amputé de 10% de ses salariés (500 personnes), de 20% de son chiffre d’affaires et de 30% de ses flux.
Une situation provoquée par des dispositions européennes, mais qui traduit également le fort désengagement de l’État dans le fret ferroviaire.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…