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L’expo Star Wars Identities, un cas de Force majeure à Lyon

Chacun sa route, chacun son destin

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Le tout premier poster de Star Wars par les frères Hildebrandt, 1976, avant la sortie du film. Source : dailygeekshow.com.

Après avoir trusté pendant neuf mois la Cité du cinéma à Paris, Star Wars Identities atterrit à La Sucrière. Une belle expo « à la canadienne » où le fan service le dispute à la vulgarisation scientifique.

 

Le tout premier poster de Star Wars par les frères Hildebrandt, 1976, avant la sortie du film. Source : dailygeekshow.com.
Le tout premier poster de Star Wars par les frères Hildebrandt, 1976, avant la sortie du film. Source : dailygeekshow.com.

Tandis que l’Agence Spatial Européenne envoie au casse-pipe d’innocents robots à 500 millions de kilomètre de la Terre, c’est une galaxie autrement plus lointaine qui s’offre au regard à la Sucrière : celle où prend place la sagaStar Wars et qui, depuis 37 ans qu’a débuté sa perpétuelle expansion narrative et commerciale, divise les geeks autant qu’elle les a fédérés dans leur contre-attaque sur l’industrie du cool.

Le contenu de l’exposition Star Wars Identities les mettra tous d’accord – et eux seuls, inutile de lâcher les 22€ (!) demandés à l’entrée si vous n’avez pas la certitude que Han Solo a tiré le premier.

De la silhouette dudit Solo prisonnier de la carbonite à de superbes dessins de production de Ralph McQuarrie, d’un pod racer grandeur nature à des maquettes de vaisseaux à la finition impressionnante, des croquis détaillant la conception des personnages emblématiques des deux-bientôt-trois trilogies cinématographiques (Yoda ressemblait à l’origine à un pauvre nain de jardin) à leurs costumes originaux, les quelques deux cents accessoires et documents présentés sont en effet autant de madeleines proustiennes au goût de petit plat de la Cantina de Mos Esley.

 


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Mais tous ces objets, issus des fonds du Lucas Cultural Arts Museum, ne servent pas seulement à resituer leurs détenteurs dans le grand échiquier mythologique (les travaux d’Hercule, la quête des chevaliers de la Table ronde, la Seconde Guerre mondiale…) et culturel (les Cigares du pharaond’Hergé, La Forteresse cachée de Kurosawa, Le Seigneur des anneaux de Tolkien…) qui sous-tend la franchise.

Ils illustrent surtout un parcours en forme d’inventaire des facteurs intervenants dans la construction de soi, défini avec le concours d’un conseil scientifique bien costaud (neuropsychologues, biochimiste, psychologues…).

Héritage génétique, éducation, environnement social, événements formateurs ou rencontres amicales : à partir des exemples de Luke et Anakin, qui bien que liés par le sang et élevés sur la même planète ont combattu pour des idéaux diamétralement opposés, Star Wars Identities aborde toutes ces notions avec une clarté et un souci ludique à la C’est pas sorcier. L’interactivité en plus.

Car à chaque étape, le visiteur se voit offrir, par l’entremise d’un bracelet à puce RFID et de bornes ad hoc, la possibilité d’affiner un avatar à son image. Un test de personnalité et un QCM par-ci, le choix d’une espèce, d’un mentor ou d’une planète d’origine par-là et à l’arrivée, la question fatidique : de quel côté de la Force vous situez-vous ?

Votre réponse s’étalera dans toute sa splendeur rougeoyante ou bleutée sur un écran, avant de vous parvenir par e-mail, dûment rédigée sous forme d’une mini-biographie. Les concepteurs de l’exposition, X3 Productions, annoncent 50 millions de combinaisons possibles. Tout juste de quoi coller à la fréquentation record dont elle devrait bénéficier.

Star Wars.
Star Wars.

A lire sur petit-bulletin.fr.

 


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