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Le festival de cinéma LGBT (Lesbian Gay Bi Trans) revient pour sa quatrième édition à Lyon du 5 au 11 mars. Comme tous les ans, la manifestation mettra à l’honneur l’esthétique queer et tentera de mettre en perspective l’actualité du cinéma LGBT avec son passé.
Cette année, Kenneth Anger est à l’honneur. Le récent succès de son livre Hollywood Babylon et la réutilisation de son esthétique par des cinéastes reconnus tels qu’Oliver Stone tendent à le populariser. Lors de la séance que lui consacrera Ecrans Mixtes, six films d’Anger seront présentés, avec des classiques — Scorpio rising, Lucifer rising, Fireworks — et des raretés — Kustom Kar Kommandos, Rabbit’s moon et surtout Puce moment, tourné en 1947 et qui annonce Hollywood Babylon.
Le festival célèbrera également la Journée de la Femme le 8 mars avec un marathon féministe de 11h à minuit, composé de documentaires, autofictions (dont Qui a peur de Vagina Wolf ? de l’artiste américaine installée à Paris Anna Margherita Albelo), inédits et classiques.
Enfin, côté avants-premières, la séance d’ouverture sera consacrée au documentaire I am Divine de Jeffrey Schwarz, sur le mythique acteur travesti qui irradia le cinéma de John Waters. En longs-métrages, le festival présentera notamment Indésirables de Philippe Barassat. Ce film sur les relations entre un jeune infirmier (Jérémie Elkaïm) et des handicapés physiques et mentaux à qui il sert d’assistant sexuel, d’abord pour payer son loyer et les études de sa copine, puis par pur plaisir, ne manquera pas de faire réagir. Tout comme Gérontophilia, de Bruce LaBruce, ou comment un jeune infirmier (encore !) découvre son goût pour les personnes âgées et plus spécialement Mr Peabody, nonagénaire malicieux avec qui il va vivre une escapade amoureuse et sexuelle.
Pål Hansen for the Observer
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