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29/03/2024 date de fin
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Le Grand Lyon, une collectivité "en bonne santé financière"

Bonne santé financière mais baisse des dotations de l’Etat

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En 2012, le débat sur le budget de la communauté urbaine de Lyon avait été marqué par les craintes d’un renchérissement du crédit. Avant les municipales de 2014 et le passage à l’« Euro-métropole », Le vote du budget 2013, ce lundi soir, a donné lieu à un concert de louanges sur le thème de la « bonne santé financière » du Grand Lyon. Un concert évidemment joué dans les rangs de la majorité, à l’exception du groupe Europe Ecologie / Les Verts (EELV). Les écolos, bien que votant le budget, ont marqué leur différence en insistant particulièrement sur les non-dépenses en matière de rénovation thermique pourtant prévues dans le Plan climat de l’agglomération.

 

Contrairement à d’autres collectivités, comme le département du Rhône, la communauté urbaine, n’est pas concernée par les emprunts toxiques. Et le service de la dette devrait s’élever à 13,2%.
Même l’UDI Max Vincent, pourtant dans l’opposition, juge ce budget « satisfaisant ».

Le président (PS) du Grand Lyon, Gérard Collomb a donc pu tranquillement conclure les débats :

« Si ça ne déchaîne pas les passions, c’est que chacun sait pertinemment que la communauté urbaine de Lyon a une bonne situation, à la fois par l’état des finances et par tout ce que nous avons réalisé au cours de ces deux mandats ».

Les inquiétudes viennent essentiellement de la diminution de 2% des recettes totales (soit 24,6 millions d’euros), du fait de l’arrêt de la taxe professionnelle et d’une diminution des dotations de l’Etat (-1%).

 

Pas d’augmentation des impôts

Mais aucune augmentation d’impôt n’est prévue pour compenser cette diminution des recettes. Période pré-électorale oblige ?
De leurs côtés, les dépenses de fonctionnement augmentent (du fait notamment de l’augmentation de la population et des nouvelles compétences) : + 0,7% à 1, 072 milliard d’euros.

Et puisqu’il s’agit de la dernière année pleine avant la fin de mandat, l’investissement reste à un niveau soutenu : 600 millions d’euros (contre 603 millions d’euros d’investissement pour 2012). Soit une moyenne de 450 millions par an, selon Jacky Darne, le vice-président (PS) aux finances.

Il reste notamment à réaliser :

  • Le deuxième tube du tunnel de la Croix-Rousse,
  • Le pont Schuman pour le prolongement du tramway jusqu’au carrefour Debourg, à Gerland
  • Les accès au Grand stade de l’OL
  • L’aménagement de la rue Garibaldi
  • La partie centrale des Rives de Saône

Si une toute petite partie de l’opposition a voté le budget, la droite (groupe Ensemble pour le Grand Lyon), par la voix de Baptiste Dumas, considère qu’une grande partie de ce qui a été engagé ne pourra pas être réalisé avant les prochaines municipales. Et d’affirmer :
« Ce sera un boulet pour la prochaine équipe ».

L’avenir (proche) nous le dira.

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