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« Qu’y a-t-il de roux à la Croix-Rousse ? » : les noms des quartiers de Lyon en bande dessinée

Dans le 31e numéro de la revue mensuelle « Les Rues de Lyon », Olivier Jouvray et Lilas Cognet retracent l’histoire des noms des quartiers de Lyon. La BD est intitulée « Pourquoi ça s’appelle comme ça ? ».

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"Pourquoi ça s'appelle comme ça ?"

Touristes ou habitants de longue date de la « capitale des Gaules », vous vous êtes probablement interrogés sur l’origine des noms des quartiers de Lyon. Que vient faire la religion dans les gratte-ciels de la Part-Dieu ? Pourquoi le quartier de Monplaisir est-il ainsi nommé ?

Les réponses à toutes ces questions, et bien d’autres encore, se trouvent dans le nouveau numéro de la revue « Les Rues de Lyon ». Le tout dans une BD scénarisée par Olivier Jouvray et illustrée par Lilas Cognet. Il suffit de suivre le corbeau à travers la ville pour découvrir une multitude d’anecdotes étymologiques au fil de l’aventure.

"Pourquoi ça s'appelle comme ça ?", les noms des quartiers expliqués
« Pourquoi ça s’appelle comme ça ? », le nouveau numéro du journal « Les Rues de Lyon ». DR.

À Guillotière, druides et aubergistes

La Croix-Rousse, par exemple, tire son nom de la croix en pierre de Couzon qui orne la place Joannes Ambre, dans le quatrième arrondissement. La statue, de couleur jaune-orangé et détruite à maintes reprises à travers les siècles, servait autrefois à indiquer le croisement entre les routes des Dombes et de Neuville.

Si l’étymologie de certains quartiers n’offre que peu de place au doute, d’autres laissent planer légèrement plus de mystère. À la Guillotière, plusieurs hypothèses. Etait-ce parce que les druides entreposaient autrefois leur récolte à Guy-l’Hostière ? Ou peut-y avait-il un aubergiste nommé Guillot et son associé, Tière, qui résidaient dans le quartier ?

Et le corbeau, qui sert de guide à la visite illustrée, de lancer ironiquement :

« Débrouillez-vous avec ça ! »

« C’est un boulot qui m’a demandé beaucoup plus de temps que je ne le pensais »

Pour le scénariste Olivier Jouvray, ce numéro est surtout la réponse à une interrogation personnelle :

« Il m’est arrivé à plusieurs reprises de marcher dans Lyon et de me demander pourquoi les quartiers portent de tels noms. Et je pense que je ne suis pas le seul. »

Bien que Google lui ait facilité la tâche, Olivier le reconnaît :

« C’est un boulot qui m’a demandé beaucoup plus de temps que je ne le pensais. Sur internet, on trouve des informations mais il faut les vérifier. Je me suis donc rendu à la bibliothèque et aux archives pour chercher. »

Quant à l’illustration, ce professeur à l’école Emile-Cohl a fait appel à l’une de ses anciennes étudiantes :

« J’avais déjà travaillé avec Lilas [Cognet] sur un précédent numéro des Rues de Lyon. Pour celui-ci, j’ai voulu lui laisser plus de liberté. Je ne voulais pas une BD classique, mais quelque chose de plus fluide et de plus illustratif. Je l’ai laissé s’amuser. »


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