Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Du grindcore dans un hôpital psychiatrique de l’Ain pour « apaiser les patients »

La suite sur liberation.fr

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.

Du grindcore dans un hôpital psychiatrique de l’Ain pour « apaiser les patients »

PAR NEXT.LIBERATION.FR

« Le public réagit bien aux sons bruts, nous n’observons pas de réactions anxieuses ou agressives. La plupart des patients se sentent rassurés par cette masse sonore informe, qui les submerge. Quelques-uns s’endorment, d’autres dansent, d’autres s’allongent sur le sol… Ces sonorités ne leurs sont pas désagréables, de nets progrès comportementaux et sociaux ont été observés en trois ans. »

Faire jouer des groupes de noise ou de grindcore dans un hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse (Ain) : l’initiative fracassante revient à Vivian Grezzini, 25 ans, infirmier, qui depuis juin 2011 organise tous les mois un concert pour ses patients au long cours.

Partant du constat que la vie hospitalière leur offrait peu d’espaces de liberté, le musicien et créateur du label de musiques bruyantes Underground Pollution Records a mis à profit ses contacts dans le milieu et organise même un festival de grindcore :

« J’organise ces concerts dans une unité spécialisée dans le soin de personnes présentant des troubles envahissants du développement ou des troubles du spectre autistique. Des groupes du monde entier viennent jouer dans l’unité. Le seul critère, être authentique : je ne veux surtout pas que les groupes viennent faire de l’édulcoré pour les patients. Il faut que cela reste brut et sincère. »

 


#Grindcore

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Autres mots-clés :

#Grindcore#Musique#Santé

À lire ensuite


Plus d'options