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La marque Hollister veut des vendeurs Playmobil

Pas d’amourettes entre Ken et Barbie

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Installée dans le centre commercial de Confluence, la boutique de la marque Hollister ne fait pas parler d’elle que pour ses chemises hawaïennes. L’AFP (via le directmatin.fr) reprenait ce vendredi les contraintes hallucinantes dont se plaignent la plupart vendeurs, pour la plupart de façon anonyme.

Le recrutement chez Hollister se fait sur des critères physiques afin que, dans la boutique, le client se retrouve face à des porte-fringues vivants. Car non seulement les employés (y compris ceux qui ne se trouvent pas sur la surface de vente) doivent être relativement canons, mais en plus ils se voient contraints d’acheter des tenues de la marque. Achats qui ne leur sont pas remboursés.

 

Un des employés se plaint également de réaliser jusqu’à 50 heures de travail par semaine quand son contrat n’en indique que 10. La directrice du magasin lyonnais a refusé de répondre aux questions des journalistes, les renvoyant vers le siège de l’enseigne, dans l’Ohio.

En plus de devoir parler en anglais à leurs clients (en criant puisque le volume de la musique est poussé à fond dans le magasin), les vendeurs recevraient à leur entrée dans la boutique d’autres consignes étonnantes : interdiction de fraterniser. Le document remis à l’employé stipule qu’il doit « éviter d’avoir des interactions sociales ou romantiques en dehors du lieu de travail ». Des Playmobil pour employés : l’idéal pour Hollister.

 


#Conditions de travail

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